Interrogé en conférence de presse ce jeudi matin, l’ouvreur Toulonnais Pierre Bernard a évoqué le match à venir contre les Saracens, programmé samedi après-midi au Stade Mayol, pour le compte de la première journée de la Champions Cup.

Ainsi, l’ancien joueur de Bordeaux-Bègles rappelle l’importance de cette rencontre face aux champions d’Europe en titre. Il est conscient que ce match va se jouer sur des détails. Extrait:

« Je ne sais pas s’il y a un changement d’atmosphère à l’approche de ce match contre les Saracens, car quand on a joué Clermont et Montpellier, c’est du même acabit. Après, forcément en jouant la Champions cup qui plus est face aux champions en titre que sont les Saracens, il y a encore davantage de pression et d’envie que les semaines précédentes. Sur ce format de Champions Cup, on n’a pas le droit à une défaite à domicile. D’entrée, de jouer les Saracens… c’est le choc ! On sait que c’est un vrai match de phase finale. Il n’y a plus besoin de présenter cette équipe. Ils ont deux tiers de l’équipe d’Angleterre dans leur composition d’équipe actuelle. Le fait qu’ils soient champions d’Europe en titre n’est pas forcément une surprise. Mais ça va rajouter encore plus d’envie à tout le peuple toulonnais et à nous, joueurs, de se confronter à ce genre d’équipe. Il faudra faire attention à tous les détails. On sait que ce genre de match va se jouer sur un coup de dés. Il faut être très précis dans tous les domaines et être prêt à 150% le jour du match pour dominer cette équipe. »

Après sa bonne prestation face à La Rochelle, Pierre Bernard espère qu’il pourra reprouver de quoi il est capable ce week-end. Extrait:

« J’étais déjà bien intégré dans le groupe avant le match contre La Rochelle. Le match de La Rochelle est passé. Si j’ai la chance de pouvoir entrer sur le terrain contre les Saracens, ce sera encore à moi de prouver, et cela pendant les trois ans que je vais jouer ici. Ici, il faut être prêt de suite. Il faut être prêt dès le premier match. Mais c’est vrai que depuis quelques matches on se sent bien. Depuis le match contre Clermont on monte en puissance. »

Dès lundi, le groupe Varois a décortiqué le jeu des Anglais afin de pouvoir mettre en place une bonne stratégie pour les contrer. Extrait:

« On a commencé à regarder les matches des Saracens à la vidéo dès lundi. Il faut être prêt à tout et savoir ce qu’ils vont nous proposer et décider ce qu’on va leur proposer nous en retour pour les mettre en difficulté. On a regardé le jeu de leurs deux numéros 10 à la vidéo. Ils sont très performants autant l’un que l’autre. Mais en Top 14 aussi il y a de nombreux 10 internationaux. Après, les Saracens ont au moins six joueurs qui évoluent avec l’équipe de l’Angleterre, donc on ne se focalise pas forcément sur le joueur que l’on a en face de soit. »

Questionné au sujet des conditions météorologiques, Pierre Bernard rappelle qu’il devrait faire beau samedi après-midi sur Toulon. Quoi qu’il en soit, il explique que le combat et la discipline seront deux notions primordiales. Extrait:

« Ce jeudi, on va s’entraîner dans des conditions britanniques, mais samedi, de ce que j’ai vu, il fera beau. Ça va être un match de niveau international donc quelles que soient les conditions climatiques, je pense que ce qui va primer va être le combat et la discipline car on sait que dans ces matches-là, ça ne pardonne pas. Quand on joue à Toulon, on joue sur les deux tableaux et on joue pour être champion dans les deux compétitions. Donc on va se donner à fond pour cette rencontre car quelle que soit la compétition, on veut tout gagner. »

Pour conclure, un journaliste a demandé à Pierre Bernard s’il trouvait dommageable que de plus en plus de décisions arbitrales soient contestées par les joueurs. L’ouvreur Varois donne son avis. Extrait:

« Il y a beaucoup de pression en Top 14 et je ne pense pas que ce soit limité au football ou au rugby. Il y a toujours des décisions arbitrales, elles sont bonnes pour certains et mauvaises pour d’autres. C’est comme ça. L’ampleur que cela prend est différente. Je ne trouve pas que cela ait énormément changé. Mais ça prend plus d’ampleur car c’est regardé par plus de monde et les décisions ont de plus en plus de conséquences. »