Le troisième ligne Toulonnais Charles Ollivon s’est présenté en conférence de presse, ce jeudi matin à Berg pour évoquer la réception des Saracens, programmée samedi après-midi au Stade Mayol, à l’occasion de la première journée de la Champions Cup.

Ainsi, ce-dernier affirme que le groupe Varois devra se montrer encore plus exigeant que contre Clermont et Montpellier sur son jeu s’il souhaite remporter cette rencontre face aux champions en titre. Extrait:

« Les gros matches s’enchaînent depuis quelques semaines. Là, ça va être un de plus. Ce sont les champions d’Europe qui arrivent et c’est donc la plus grosse équipe que l’on va jouer depuis le début de la saison. C’est un gros défi qui nous attend. Ça va être un engagement énorme je pense. Ça va être un gros gros test pour nous. Devant, on est en forme en ce début de championnat mais il faut que ça dure. Il faut que l’on reste à ce niveau et pourquoi pas même l’augmenter. De toute façon, c’est la Coupe d’Europe donc on va être obligé de franchir encore un palier si on veut contrecarrer cette grosse équipe des Saracens. A nous de continuer sur cette lancée et d’être toujours plus exigeants sur nous-même car ça ne passera que par là si on veut bouger les avants des Saracens. »

Les Saracens succèdent au RCT en tant que champions d’Europe. Charles Ollivon évite néanmoins de parler de revanche puisque la saison dernière, le RCT n’a pas perdu face aux Anglais mais contre le Racing 92. Extrait:

« C’est vrai que ce sont les Saracens qui ont récupéré la Coupe d’Europe. Après, on n’a pas perdu la compétition face à eux, mais face au Racing en quart de finale. Il n’y aura pas de revanche ni rien, mais c’est un gros défi qui nous attend. Il faut le prendre de manière personnelle et se concentrer sur nous-même. Il faut gagner le duel face à son adversaire, ça va être primordial. »

Par ailleurs, l’ancien joueur de l’Aviron Bayonnais ne manque pas de préciser que la pression monte au fur et à mesure de la semaine étant donné le gros rendez-vous du week-end. Extrait:

« La pression monte au fur et à mesure de la semaine. Cette semaine est un peu particulière car c’est la Coupe d’Europe et on tombe contre les champions en titre. On s’implique tous à 200% et on n’a pas le choix de toute façon car il faudra vraiment être impliqué et s’engager à un niveau exceptionnel pour pouvoir contrecarrer cette équipe. Après, c’est vrai que c’est excitant de jouer un match comme cela. Le temps ne sera pas super, mais bon, les avants vont devoir faire le boulot dans un premier temps. Il y a pas mal de pression, c’est vrai. Les Saracens ont des joueurs de talent à tous les postes. Je pense qu’on a tous un gros rendez-vous samedi. »

Grâce aux victoires face à Clermont puis contre Montpellier, le groupe Varois dans une bonne dynamique. Charles Ollivon affirme que l’équipe a confiance en ses forces. Extrait:

« Il vaut mieux attaquer la Coupe d’Europe avec une dernière série comme on l’a fait face à de grosses équipes de championnat, plutôt que d’être dans une phase descendante. On a confiance en nous et je pense que ça va être primordial pour ce week-end. On est sûrs de nos forces, mais on n’est pas trop confiant non plus. Je pense qu’on est au bon niveau de confiance. A nous de continuer sur notre lancée. La confiance viendra en fonction de notre préparation. Si on se prépare bien, elle viendra. »

Pour conclure, Charles Ollivon ne manque pas d’évoquer une pression supplémentaire en Coupe d’Europe puisque chaque match est quasiment éliminatoire. Extrait:

« Il y a plus de pression en Coupe d’Europe par rapport au Top 14. Beaucoup d’équipes font peut-être tourner en championnat pour être prêt en Coupe d’Europe. Il y a beaucoup d’attente autour de cette Coupe d’Europe. Les joueurs sont prêts car ils se préparent pour cela. Il y a peut-être aussi plus d’envie pour la Coupe d’Europe car c’est quand même un rendez-vous impressionnant. C’est très motivant et excitant pour les joueurs. La Coupe d’Europe, ça donne vraiment envie. C’est difficile à dire pourquoi. On a envie de se mesurer aux meilleurs équipes et pas seulement aux équipes françaises comme en Top 14. La Coupe d’Europe c’est seulement six matches puis les phases finales. On n’a pas le droit à l’erreur, il faut toujours être à 200%. On n’a pas le droit d’avoir des passages à vide comme cela peut nous arriver en championnat. »