Mardi soir lors de la réunion avec les supporters du Rugby Club Toulonnais, le président Varois Mourad Boudjellal est revenu sur la manière dont a été traitée l’affaire concernant le dépassement du Salary Cap du RCT.

Ce-dernier avoue avoir été très vexé de l’ampleur qu’a pris cette affaire pour un montant dérisoire et surtout suite à une revalorisation de certains contrats de la part des instances.

Mourad Boudjellal explique tout en détails ci-dessous:

« Je veux vraiment vous expliquer ce qu’il s’est passé sur l’histoire du Salary Cap car c’est très vexatoire pour moi. On a déclaré une masse salariale contractuelle qui était de 800 000 euros en dessous du Salary Cap. On avait le droit à un Salary Cap de 10,3 millions et on a déclaré une masse salariale de 9,5 millions. L’année d’avant, quand nous avons été condamnés, on nous a accusé d’un dépassement de 102 000 euros. On avait deux contrats Espoirs à 51 000 euros et les contrats à 50 000 euros n’étaient pas comptabilisés dans le Salary Cap. Moi, je pensais tout simplement qu’ils allaient prendre la différence. Alors que non, ils ont pris l’intégralité des contrats. Si ces deux contrats étaient à 49 999 euros, ils n’auraient pas été comptabilisés. Mais là, ils les ont pris à 100%, ce qui nous fait un dépassement de 102 000 euros. Cette année, on avait 800 000 euros d’avance donc ils ont sorti un article pour dire qu’ils pouvaient revaloriser les contrats par rapport à la valeur qu’ils estiment. Ils peuvent avoir raison, il y a des contrats qui peuvent être en dessous de la valeur, mais il y a aussi des contrats qui peuvent être au-dessus puisqu’il y a des joueurs que nous avons signé il y a deux ou trois ans et qui n’ont plus la même valeur. Il y a notamment le contrat de Juan Martin Fernandez Lobbe qui avait été signé avant que l’équipe d’Argentine intègre le Four-Nations. Je l’avais signé avec certaines conditions. Mais quand ils ont intégré le Four-Nations, j’ai renégocié son contrat en lui disant que soit il acceptait une baisse de 35% soit au-revoir. Et Juan Martin Fernandez Lobbe a accepté, mais les instances ont refusé cela, alors que tous les clubs l’ont fait. C’est ce qui explique le dépassement de 41 265 euros sur 10,4 millions. Ils nous ont mis 85 000 euros d’amende avec les 15 000 que nous avions en sursis. Ça a été vexatoire dans la forme de dire que le RCT était condamné à 100 000 euros d’amende sans donner aucune explication. Un mois après ils justifient pourquoi. S’ils avaient dit que le RCT était condamné à 100 000 euros pour un dépassement de 41 000, ça ne fait pas pareil. Mais on va gagner sur ce dossier. Peut-être pas à la Fédération, mais au tribunal administratif ça va exploser en éclat. On a encore le droit de faire une affaire. A Toulon, on peut payer moins cher un joueur et c’est la réalité. Il y a une attractivité et un challenge sportif. »

Par ailleurs, Mourad Boudjellal souhaite rassurer les supporters du RCT: il n’y a aucun dossier caché derrière cette affaire de Salary Cap comme l’a récemment prétendu le Midi Olympique. Extrait:

« Le Midol raconte n’importe quoi pour dire qu’il y avait encore des dossiers sur cette histoire de Salary Cap. Bien sûr que non ! On s’est fait redresser de 41 000 euros et cette année on a un Salary Cap qui est nickel. On sait optimiser nos contrats. Ce que j’ai lu dans le Midol, c’est fait pour entretenir la légende. »