
James O’Connor: « A chaque fois que je voulais revenir… fuck ! »
James O’Connor: « A chaque fois que je voulais revenir… fuck ! »
Le dimanche 18 décembre 2016 à 10:54 par David Demri
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Le polyvalent trois-quarts du Rugby Club Toulonnais, James O’Connor s’est confié dans les colonnes du quotidien L’équipe au sujet des nombreuses blessures qu’il a contractées depuis son arrivée à Toulon en 2014.
Touché à une cheville, puis victime d’une commotion ou encore d’un problème cardiaque, le talentueux joueur des Wallabies a avoué être passé par des moments difficiles. Désormais, il ne pense qu’à enchaîne les rencontres. Extrait:
« J’ai peu joué, en raison de blessures à la tête, à la cheville gauche… J’ai manqué trois mois environ. Du coup, ça a été vraiment compliqué. Pour bien jouer, il faut bien s’entraîner. Et j’ai souvent été gêné pour m’entraîner à buter, par exemple. Ça me donnait encore plus faim pour enfin jouer à mon meilleur niveau mais, à chaque fois que je voulais revenir… Fuck ! Mais j’ai continué à bosser dur. Je suis connu comme étant un mec joyeux, je le suis resté en apparence, mais si vous m’enlevez la possibilité de jouer au rugby, je ne suis plus le même… Mais je suis resté très déterminé. Parfois, je me disais : ça ne va pas mais, regarde, tu as des mois devant toi pour t’exprimer. Je me suis beaucoup entraîné physiquement. Malgré les contretemps, je fais tout mon possible pour que mon corps aille mieux, être au top mentalement. Venez à l’entraînement, je suis toujours celui qui sort en dernier, après avoir buté puis être passé entre les mains du kiné. »
Il précise d’ailleurs qu’avant de venir à Toulon, il n’a que très rarement été blessé dans sa carrière. Extrait:
« Je pense que le meilleur de mon rugby est devant moi. C’est vrai qu’ici, en France, j’ai été freiné par les blessures. Mais ça ne me rend pas anxieux. Dans ma carrière, j’ai longtemps été chanceux, comme si j’étais incassable. Je pense à ces gars blessés à un genou une fois, deux fois, et qui manquent deux, trois ans. Pour moi, c’était seulement trois mois d’absence avant de venir à Toulon. »
Pour conclure, James O’Connor affirme avoir rallié l’Australie durant sa dernière semaine de vacances, non pas pour s’amuser mais pour travailler sa course avec des sprinteurs professionnels. Extrait:
« Je suis allé à l’Australian Institute of Sport (AIS), à Brisbane, pour apprendre des sprinteurs. Fuck ! C’est vraiment très différent. Regardez mes cuisses, elles sont toutes minces par rapport aux leurs (Il rit.) On a beaucoup bossé. On n’a pas aligné de 100 mètres, ça ne sert à rien, mais des 40 mètres maxi. On a travaillé le départ, avec les blocks, le placement des pieds, des bras, la technique. On faisait des 20 mètres : bang ! J’avais appris à sprinter, enfant, mais c’était il y a très longtemps. J’ai passé une bonne semaine, j’ai appris, on va voir ce que ça m’a apporté. C’est très différent pour placer mes bras, mes mains, par rapport à la façon de passer le ballon. On m’a aussi montré comment tenir mon corps, ma tête en sprintant. Si je cours plus vite ? Je pense surtout que mon démarrage est meilleur. Et comme ma technique est meilleure, je dois continuer à courir vite en fin de match, même quand je suis fatigué. »
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Chapeau bas ! Le travail finit toujours par payer !
C’est vrai qu’on a pas encore vu le vrai James, j’espère que cela va être son année. Ce mes a des appuits de feu
Le hic quand james retrouvera son meilleur niveau, l’Australie lui tendra les bras…..
J’ai fais un peu d’Athlé en UNSS. Surtout du sprint.
Et je trouve que la plupart des joueurs ont une technique de course très mauvaise.
Les rudiments du sprint c’est assez « simple ». Franchement un stage sur la course « pure et dure » ça devrait être systématique tout les ans !
Bien se servir des bras etc…