
Le Clermontois Paul Jedrasiak l’avoue: il commence à stresser
Le Clermontois Paul Jedrasiak l’avoue: il commence à stresser
Le vendredi 2 juin 2017 à 19:41 par David Demri
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Le deuxième ligne de Clermont, Paul Jedrasiak s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique au sujet de la finale de Top 14 à venir contre le Rugby Club Toulonnais, programmée dimanche soir au Stade de France contre Toulon.
Ainsi, ce-dernier ne manque pas de l’avouer: il commence à être touché par le stress depuis le début de la semaine, mais il ne veut pas trop y penser. Extrait:
« Le stress est monté au fur et à mesure de la semaine, je ne vous le cache pas. Mais il ne me ronge pas outre mesure. L’important, c’est de se concentrer sur nous, notre système défensif et nos lancements de jeu. Je suis très catholique. Dans ma préparation d’avant match, ma religion m’aide donc à garder la tête froide. Mais je suis assez discret sur mes pratiques. C’est quelque chose qui m’appartient. Et je ne veux pas étaler mes convictions religieuses dans le vestiaire. »
Le deuxième ligne Auvergnat ne souhaite en aucun cas que son équipe aborde cette finale en se basant sur la victoire contre Toulon en quart de finale de Coupe d’Europe. Extrait:
« Le danger serait pour nous de se baser sur la victoire en quarts de finale de Champion’s Cup, début avril. Depuis, Toulon s’est retrouvé, resserré et n’a plus rien à voir avec l’équipe que nous avions battue ce jour-là. Que dire ? Les Varois se reposent sur une énorme conquête, des individualités hors-norme. Mais quitte à me répéter, il est temps pour l’ASM de se concentrer sur l’ASM. »
Pour conclure, Paul Jedrasiak ne veut pas penser non plus aux nombreuses finales perdues par son équipe. Extrait:
« Il ne faut pas y penser ce week-end, c’est tout. Je préfère juste me dire que dimanche soir, ce sera un gros, un très gros match de rugby. En ville, les gens nous en parlent continuellement et c’est plutôt logique. Mais cette pression au quotidien fait aussi partie de notre job. Il faudra savoir y répondre au Stade de France. La passion, on la ressent partout. Au centre commercial, au stade ou même après les entraînements, quand les enfants nous regardent avec des yeux plein d’admiration. Le week-end dernier, à Marseille, nous sommes rentrés dans un stade où toute une tribune était drapée de jaune. Ça fait chaud au cœur. Une telle ferveur transcende. Elle n’inhibe pas. »
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Bienn … j’espère que les autres aussi ☺ on comprend mieux leurs dizaines de finales perdues .. peur ☺☺☺☺
Après on a perdu beaucoup de finales nous aussi. Bon 4 titres… 1971, 1985, 1989, 2013, 2015, 2016 si je ne dis pas de bêtises…
Tu rajoutes 1948 et 1968, et tu remplaces 2015 par 2012 et c’est ça…
mon petit stresse, stresse , passe une nuit à cogiter.
GO TOULON….GO RCT…