L’ailier international Anglais du Rugby Club Toulonnais, Chris Ashton a perdu son père en mai 2010 après qu’un cancer lui ait été diagnostiqué deux mois auparavant, en mars 2010.

Dans les colonnes du Magazine Midi Olympique, le joueur Toulonnais est revenu sur cette année tragique.

Chris Ashton explique ainsi que son père a pu voir uniquement son premier international contre la France en 2010 avant de décéder quelques semaines plus tard. Extrait:

« Mon premier Crunch (2010), c’est le seul match international que mon père a pu voir. C’est un souvenir à part dans ma carrière. Il est décédé quelques semaines après ce match. J’aurai toujours une pensée particulière à l’approche des France/Angleterre. Quelque chose qui va bien au-delà du sport… »

Chris Ashton évoque des moments forts aux côtés de son père. Il l’affirme: ils étaient fusionnels et avaient une immense passion commune: le rugby. Extrait:

« Nous étions fusionnels. Lui et moi avions de nombreux points communs mais le rugby était notre activité et none sujet de discussion principale. Papa n’avait de cesse de me distiller des conseils et ne manquait aucun de mes matchs, à domicile ou non. Que ce soit à XIII ou à XV. Qu’on se soit bien entendus ou disputés la semaine. Un jour, ma sœur a découvert son journal intime. II avait annoté chacun de mes matchs auquel il avait assisté. Ce lien que nous entretenions tous les deux avec le rugby allait au-delà de tout. Ça a été une source d’inspiration et c’est grâce à lui que j’en suis arrivé là. Il n’est pas facile d’en parler… C’était mon meilleur ami. Je savais qu’il serait fier de moi après cette sélection, sans savoir qu’il ne verrait pas d’autre match… J’ai appris qu’il était malade quelques semaines après la rencontre. Quand je regarde dans le rétro, je me suis dis « ok, il m’a vu jouer sous le maillot du XV de la Rose, c’est la plus belle chose que je pouvais lui offrir ». Papa, c’était un taiseux, un vrai mec du Nord. Il ne montrait pas facilement ses sentiments. Je suis sûr que ça l’a rendu fier et heureux surtout. 2010 a été la plus belle année de ma vie et également la pire. Pour autant, cette sélection restera gravée à jamais. »