
Manny Edmonds se confie sur sa manière d’entraîner les arrières Toulonnais
Manny Edmonds se confie sur sa manière d’entraîner les arrières Toulonnais
Le mercredi 28 mars 2018 à 15:25 par David Demri
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L’entraîneur des trois-quarts du Rugby Club Toulonnais, Manny Edmonds est arrivé sur les bords de la Rade l’été dernier.
Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe, ce-dernier ne cache pas sa joie de pouvoir entraîner de si grands joueurs, tels que Ma’a Nonu, Mathieu Bastareaud, Malakai Fekitoa, Chris Ashton ou encore Semi Radradra et Josua Tuisova. Extrait:
« Je me dis quand même, parfois, que c’est mieux de les entraîner que d’avoir à chercher des solutions pour les empêcher de s’exprimer. Nous avons la chance de disposer d’excellents joueurs, qui sont aussi des individus attachants, et c’est juste un réel plaisir d’avoir l’opportunité de les entraîner. Ce sont des compétiteurs, des garçons intelligents. Ils ont un certain standing, c’est pourquoi ils font partie des meilleurs. Certains perçoivent peut-être chez eux comme une forme d’arrogance, moi je ne vois que des athlètes qui demandent beaucoup et qui attendent de moi des réponses. »
Le seul problème reste la communication avec la difficulté de la langue. Par conséquent, Manny Edmonds leur propose des choix de jeu assez simples. Extrait:
« La plus grande difficulté, c’est la langue et, d’une façon plus générale, la compréhension du rugby que l’on souhaite voir pratiqué par le groupe. Je fais allusion à une question de communication, entre eux, avec nous, pour évoquer un détail, une attitude. Chris Ashton est anglais, il vient des Saracens, sans doute l’équipe dont le jeu est le plus structuré au monde. Malakai Fekitoa est issu de l’une des plus prestigieuses écoles de rugby. Habana et Pietersen, surtout lorsqu’ils évoluaient avec Jake White, étaient très tournés vers le jeu au pied, le jeu sans ballon plus qu’avec ballon. Les Français sont peut-être moins techniques, moins structurés, mais ils évoluent avec beaucoup plus d’âme, d’envie. Mon rôle est de trouver un langage commun, avec la philosophie de chacun, au service de l’équipe. C’est pourquoi, finalement, on a proposé des choses assez simples, intelligibles par tous le plus vite possible. Plus la communication est claire, plus l’adaptation est facile. »
Selon Manny Edmonds, même le rugby simple fonctionne très bien avec de tels joueurs si talentueux. Extrait:
« Avec de tels joueurs, le rugby, même simple, marche très bien. On a juste minimalisé les choix. La première année, c’est toujours plus compliqué de proposer une animation élaborée, et on s’est contentés de mettre en place des choses précises, pas vraiment compliquées. On commence à avancer. J’ai l’impression que l’on met de plus en plus d’adversaires en difficulté. »
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Trop discret pkoi pas mettre mat giteau comme entraineur pour la saison prochaine aux lignes arrieres
Je vois pas en quoi la discrétion est problème du moment qu’il fait son boulot
la difficulté de la langue?? tous les trois quart sont anglophones à part Basta, ou est la difficulté?