Les confidences de Paul O’Connell sur sa non-venue à Toulon

Les confidences de Paul O’Connell sur sa non-venue à Toulon

Le mardi 30 octobre 2018 à 8:50 par David Demri

6 Commentaires

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En 2015, les dirigeants du Rugby Club Toulonnais étaient fiers d’annoncer la signature du deuxième ligne international Irlandais Paul O’Connell.

Malheureusement, ce-dernier s’est gravement blessé lors du Mondial en Angleterre, lors d’un match contre la France.

Dans les colonnes du Midi Olympique, le géant Irlandais revient sur les circonstances de sa blessure. Extrait:

« Lorsque Pascal Papé m’a heurté dans le dos, je tentais de ralentir une libération de balle tricolore. Sa percussion était dans les règles -pour une fois !- mais mon pied est resté coincé dans la pelouse du Millennium. Et le tendon d’Achille s’est rompu dans ma chute. Rares sont les champions qui choisissent les circonstances de leur sortie, de toute façon… »

Il a alors tout fait pour éviter que sa femme s’inquiète de trop. Extrait:

« Une blessure au tendon d’Achille est horrible. Au Millennium, j’avais comme des décharges électriques dans tout le corps. La douleur était insoutenable. J’ai alors levé les yeux vers le chrono : il marquait 39 minutes et 42 secondes. Je ne voulais pas qu’Emily me voie souffrir. Sur le terrain, les toubibs ont tenté de me relever une première fois. Je suis tombé. Ils ont essayé une deuxième fois. Je suis tombé à nouveau. La civière est arrivée. J’ai aussitôt compris que ma carrière était terminée. »

Pour conclure, Paul O’Connell précise que son épouse Emily rêvait de venir vivre en France, à Toulon. Malheureusement, il n’a jamais pu enfiler le maillot Rouge et Noir. Extrait:

« Je venais de signer à Toulon et Emily avait choisi une maison près de la mer. Elle était si heureuse de partir en France. J’avais peur de briser son rêve. Sur la civière, j’ai donc pris ma tête entre les mains et le docteur m’a dit : « Lève le bras et sourie quand la caméra s’approche. Ton épouse saura que tu vas bien. » Je l’ai fait, moi qui avais toujours trouvé ridicules les joueurs qui quittaient le terrain en levant le bras ! […] Puis j’ai pensé à ce que nous avaient dit avant le Mondial Les Kiss, notre entraîneur de la défense : « Les gars, vous êtes comme les Spartiates. Vous reviendrez de cette guerre avec vos boucliers ou couchés dessus. » Moi, je suis revenu couché. »

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6 Commentaires

  1. Seb-83200 30 octobre 2018 at 09h- Répondre

    Quel dommage de ne pas avoir eu la chance de le voir évoluer sous nos couleurs, un guerrier comme on les aime à l’image d’un bakkies

    • Marc83 30 octobre 2018 at 14h- Répondre

      Fan des Spartiates.. Normal il est 2 ème latte..

  2. Jean pierre 30 octobre 2018 at 09h- Répondre

    Mourad aurait pu.l’enroler dans le staff

  3. mayol/canalhistorique 30 octobre 2018 at 09h- Répondre

    Celui là je n’ai pas fini de le regretter. Avec lui et Vermeulen à Barcelone……

  4. HL1315 30 octobre 2018 at 10h- Répondre

    Selon moi la non venue de Paul O’Connel, plus que le départ de Bernard Laporte a été le tournant pour le RCT.

    Lui il aurait remplacé Botha sans diminuer la domination de l’équipe.
    La différence entre se qualifier, faire des finales et les gagner c’est avec ce genre de joueurs que cela se fait.

    Comme avec Kockott d’ailleurs. Lui qui a faillit être recruté pour 3 saisons à partir de 2014/2015 si je ne me trompe pas. (A moins que ce fût qu’une feinte pour négocier à la hausse son salaire au CO)

    Avec ces deux joueurs le je n’ose imaginer le palmarès du RCT.
    Il n’y aurait eu que des miettes pour les autres et le RCT serait encore sur le toit de l’Europe.

    Même blessé effectivement il aurait pu apporter dans le vestiaire et sur la touche, comme il le fait avec le SF en ce moment.

    Bon on ne peut pas gagner à tous les coups. Lutter en haut ou en bas du du classement tient à peu de chose.
    Toulon va-t-il faire sa remontada, voilà le fil rouge de la saison.

  5. Don Gaby 30 octobre 2018 at 13h- Répondre

    Guerrier