Le jeune troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Florent Vanverberghe s’est présenté en conférence de presse pour la première fois de sa toute jeune carrière.

Dans un premier temps, le joueur de 18 ans est revenu sur sa titularisation contre La Rochelle, le week-end dernier à Mayol alors que Liam Messam était finalement disponible. Extrait:

« En début de semaine, on ne savait pas s’il allait être suspendu ou pas. On ne connaissait pas encore sa sanction. Au moment de l’annonce de l’équipe, quand j’ai su qu’il n’était plus suspendu et qu’il allait intégrer le groupe en tant que remplaçant, ça m’a fait plaisir de voir que les coaches me faisaient confiance. »

Le Varois précise néanmoins qu’il n’existe aucune concurrence entre lui et le Néo-Zélandais Liam Messam. Extrait:

« La hiérarchie est déjà établie entre Liam Messam et moi. Je n’ai pas vraiment de concurrence avec Liam. C’est un joueur extraordinaire et moi, je m’inspire de lui. Je ne vais pas être content parce qu’il est sur le banc. S’il est sur le banc, c’est aussi un choix tactique de la part des coaches qui voulaient un apport d’expérience en deuxième mi-temps. Mais non, il n’y a pas de concurrence avec Liam. C’est incomparable. »

Depuis le début de la saison, Florent Vanverberghe connaît de grandes joies puisqu’il est toujours bien intégré dans le groupe professionnel et a disputé ses premiers matches de Coupe d’Europe et de Top 14. Malheureusement, cette joie est nuancée en raison des défaites. Extrait:

« C’est une joie, c’est une vraie joie. Mais d’un autre côté, je n’ai pas encore eu la chance de connaître la victoire avec l’équipe première. C’est quand même décevant car à la fin du match je suis déçu. Mais avant chaque match je suis toujours content. Mais ça va changer je pense, ça va changer ! »

Le jeune joueur du RCT explique également comprendre la frustration des supporters Toulonnais. Extrait:

« Je comprends la frustration des supporters. En plus ici, c’est un vrai public passionné qui a beaucoup d’attente. On travaille fort de notre côté et parfois ça ne tourne pas comme on le veut. On fait quelques erreurs que l’on ne devrait pas faire. Mais on mouille le maillot. On s’engage à 100% à chaque fois et malheureusement, en ce début de saison ça ne tourne pas de notre côté. »

Désormais, le groupe est conscient que la victoire est devenue impérative contre Perpignan. Extrait:

« Maintenant, il faut gagner impérativement. Il n’y a plus d’autre solution. Malgré cela, on aura une équipe de Perpignan revancharde en face de nous. Elle connaît un début de saison difficile. Ils jouent leur maintien à chaque match donc ce sera un vrai combat, un match âpre et difficile. »

Florent Vanverberghe ne manque pas de remercier certains cadres du groupe qui l’aident au quotidien. Extrait:

« Je suis vraiment bien intégré dans le groupe. Je suis aidé quand j’ai un peu des doutes. Je découvre donc parfois j’ai des surprises et je suis vraiment bien accompagné par les anciens comme Liam Messam ou Raphaël Lakafia. Ils me sont d’une grande utilité au quotidien. C’est une chance d’être au contact de ces grands joueurs. Ce sont des champions donc ils ne sont pas abattus par cette situation. Cela les anime encore plus, je pense. Mais ils ne sont pas abattus et personne n’est abattu. »

Lorsqu’un journaliste lui demande si le groupe Toulonnais pense désormais au maintien, le jeune troisième ligne répond que le groupe Varois pense uniquement à la gagne. Extrait:

« Je pense que quand on rentre sur le terrain, on pense à gagner. On ne pense ni au maintien, ni au top 6 ni à être champion de France. On pense simplement à gagner et on prend les matches les uns après les autres, comme ils viennent avec un seul objectif en tête: la victoire. C’est cela qui nous fera remonter dans le haut du tableau. On ne veut pas rester en bas du tableau, c’est sûr. Mais pour cela il faut gagner et c’est la seule solution pou grappiller des points et des places. »

Pour conclure, Florent Vanverberghe évoque la pression des médias autour du club et des joueurs. Extrait:

« C’est différent pour chaque joueur car je pense que certains ne lisent pas du tout les médias. De mon côté, je suis jeune donc je lis les médias car ça m’intéresse un peu. C’est un peu agaçant de lire certaines choses. Quand on gagne tout le monde nous met en haut et quand on perd, on est tout de suite tout en bas. Mais c’est une source de motivation supplémentaire, surtout par rapport aux supporters car ils méritent des victoires. Pour les médias… il n’y a que les victoires qui leur permettront de nous donner de bons commentaires. »