Le trois-quarts centre et capitaine du Rugby Club Toulonnais, Mathieu Bastareaud s’est présenté en conférence de presse ce jeudi après-midi pour évoquer le match à venir contre le Stade-Toulousain, dimanche soir au Stadium.

Ce-dernier est, dans un premier temps, revenu sur la belle victoire du week-end dernier face au LOU Rugby.

Il l’avoue: elle a fait du bien à tout le groupe. Extrait:

« Bien sûr, ça fait plaisir de décrocher un tel résultat avec la manière. On en avait besoin pour le moral. Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas régalé sur le terrain. Ça nous a permis de passer les fêtes en famille avec le sourire. On a repris l’entraînement hier et on a qu’un seul objectif: bien terminer l’année contre Toulouse. »

Mathieu Bastareaud précise que contre Lyon, et contrairement aux matches précédents, les joueurs se sont donnés à fond et se sont sacrifiés pour décrocher une belle victoire. Extrait:

« Je ne crois pas trop à la chance. On a vu sur les statistiques, sur des situations de jeu… on a fait une séquence de trois minutes sur l’essai de Filipo Nakosi. On part d’une situation où l’on défend dans notre camp, on récupère le ballon et on marque. C’est parce qu’on est resté solidaire. On se fait transpercer une ou deux fois dans l’action mais le copain d’à côté a rattrapé l’action. Je pense que sur des matches précédents, parfois ce n’était pas le cas. On s’est sacrifié, on a mis toutes nos énergies au service du collectif et ça s’est bien passé. Après, on sait comment ça se passe à Toulon et comment ça se passe depuis le début de la saison. On fait une contre-performance et on se fait un peu taper sur les doigts par Patrice Collazo. Ensuite, il y a une réaction. Donc le match le plus important c’est celui contre Toulouse. Avec l’effectif que nous avons, c’était évidemment qu’il allait y avoir une réaction contre Lyon. Après, je ne m’attendais pas forcément à un score aussi large car Lyon a une belle équipe. On a réussi à les faire péter physiquement assez rapidement. Mais c’est le match contre Toulouse qui dira vraiment si on peut basculer sur quelque chose de positif sur la fin de la saison ou si on se remet encore la tête au fond du seau et se remettre à douter et à gamberger toute la fin de la saison. A nous de bien nous préparer. Il nous reste deux jours de boulot pour pouvoir bien travailler et aller à Toulouse. »