
Baptiste Serin : « J’ai été agréablement surpris en arrivant à Toulon »
Baptiste Serin : « J’ai été agréablement surpris en arrivant à Toulon »
Le samedi 12 septembre 2020 à 10:55 par David Demri
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Le demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais, Baptiste Serin s’est longuement confié dans les colonnes du quotidien régional Var-matin pour évoquer son arrivée à Toulon.
Ce-dernier avoue avoir été agréablement surpris en arrivant au RCT. Il adore déjà la région et apprécie énormément la météo.
Il concède cependant avoir été très frustré par l’arrêt de la compétition au mois de mars dernier. Extrait:
« J’ai été agréablement surpris en arrivant même si je connaissais certains joueurs. J’adore la région. C’est tout bête mais rien que la météo, ça te donne le moral tout le temps. Le public est génial aussi. Le projet en place est séduisant, il y a une stabilité, je suis friand de ça car ce n’était pas forcément le cas dans mon ancien club. Je voulais également savoir ce que je valais hors de mon club de toujours. Je suis arrivé sur la pointe des pieds, j’avais besoin de tout créer, je suis content de voir comment cela s’est passé. J’ai réussi à être performant. J’ai été frustré par cette coupure liée au confinement, car j’étais bien. C’était peut-être ma meilleure saison. »
Il aurait aimé enchaîner et pouvoir terminer la saison 2019 / 2020. Extrait:
« Je suis resté dans le Var. Quand il y a eu les premières annonces, j’ai cru que ça n’allait pas durer et qu’on allait reprendre. C’était étrange pour moi car depuis que j’ai commencé au haut niveau, je n’ai jamais vécu une telle coupure. Ça a fait du bien au corps mais sur la dynamique c’était un gros coup dur car on pouvait nourrir de grands espoirs. »
Pendant le confinement, Baptiste Serin s’est isolé avec plusieurs de ses coéquipiers, dans une villa. Extrait:
« Je me suis mis en coloc avec des gars de l’équipe plutôt que de rester seul. On s’entraînait ensemble. Ça nous a permis de resserrer les liens. J’étais avec Bastien Soury, Gervais Cordin, Jean-Baptiste Gros et Mathie Smaïli, des jeunes. Nous étions célibataires et sans enfant. Je n’allais pas me mettre en colloc avec les Taofifenua ou Sergio Parisse (rire). »
Il en a d’ailleurs profité pour se perfectionner à la pétanque. Extrait:
« Je suis intouchable ! Je progresse, mais c’est vrai qu’on a beaucoup joué pendant le confinement. »
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3 Commentaires
Bonjour, en tout cas, il est super sympa en plus de son talent, on t’aime Baptiste.
Je crois qu’on a trouvé le commando qui a sacagé le jardin de Collazo….
Tout à fait…
Ce sont des moments spéciaux, style camarades de régiment…
Ils marquent la mémoire très longtemps, et quand l’âge avance évoque toujours une certaine nostalgie.
Vive l’insouciance et la jeunesse, bien mis à mal par le Covid, et surtout sa gestion….catastrophique