Les vérités de Noah Lolesio sur sa décision de quitter l’Australie pour le RC Toulon !

Les vérités de Noah Lolesio sur sa décision de quitter l’Australie pour le RC Toulon !

Le vendredi 28 juillet 2023 à 14:32 par David Demri

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Arrivé à Toulon cet été en tant que joker Coupe du monde, l’ouvreur international Australien Noah Lolesio prend ses marques avec ses nouveaux coéquipiers.

Ce-dernier évoluera à Toulon durant les quatre prochains mois avant de repartir en Australie une fois le Mondial terminé.

Interrogé via le site officiel du club, celui qui remplacera Dan Biggar le temps de la Coupe du monde s’est confié sur sa signature au RCT. Extrait:

« Je suis aux anges actuellement. Je suis arrivé à Toulon il y a quelques jours. J’essaye encore de récupérer du décalage horaire. On m’a fait visiter le Campus le premier jour, j’étais impressionné.  L’environnement semble tellement professionnel. J’ai rencontré mes coéquipiers aussi. Ce sont tous des supers gars. Je suis prêt à commencer et tout donner pour Toulon. 

Quand j’étais chez moi à Canberra et que l’opportunité de signer à Toulon est arrivée, je me suis dis : « Oh mon Dieu, je ne peux pas louper cela ! » Dans le monde entier Toulon est connu comme l’un des meilleurs clubs du monde. Et quand je vois tout ça autour de moi, je peux maintenant le confirmer. L’histoire est riche, il n’y a qu’à regarder ces bannières derrière moi. Comme je l’ai déjà dit, c’est très excitant de faire partie de ce club. C’est très particulier et ça représente beaucoup pour moi de pouvoir apporter ma petite contribution à ce club.

Je veux juste être moi-même. La meilleure version de moi-même c’est quand j’attaque la ligne. Quand je prends des risques, que je fais jouer mes coéquipiers, que je suis bon au pied, bon dans le but aussi. Il faut juste que je sois moi-même, que je réussisse à bien communiquer. J’essaye d’apprendre le Français, ne soyez pas trop durs avec moi. J’espère que je vais pouvoir faire progresser Toulon avec mon jeu, mais aussi que je vais apprendre des coaches, comme Pierre Mignoni et Andrea Masi. Je veux juste pouvoir m’intégrer dans cette équipe. 

Forcément la barrière de la langue n’est pas évidente parfois, mais les gars ont été incroyables. Ils ont été très accueillants. Ils savent que je ne suis pas d’ici, ils sont compréhensifs. J’ai été très bien intégré. Je me sens très à l’aise dans l’environnement et dans ce groupe. C’est super pour l’instant. »

Il explique ensuite pourquoi il a décidé de temporairement quitter l’Australie quitte à perdre sa place chez les Wallabies. Extrait:

« Le nouvel entraineur de l’Australie voulait prendre une nouvelle direction et je ne faisais pas partie de ses plans. J’ai parlé avec Eddie Jones. Il m’a dit la vérité à propos de la Coupe du monde. Heureusement, cette opportunité de signer à Toulon est arrivée. Forcément, c’est décevant de ne pas être avec l’Australie actuellement, mais comme je l’ai dit, c’est incroyable pour moi de pouvoir être ici, de découvrir le rugby Français, la vie Française. C’est un rugby totalement différent, c’est excitant.

Pour être honnête, je ne sais pas à quoi m’attendre. C’est très différent par rapport à l’Australie. »

Noah Lolesio a aussi évoqué le Stade Mayol et la ferveur autour du RCT. Extrait:

« On m’a dit que les stades étaient pleins à chaque match. J’ai vraiment hâte. Le rugby Français est le meilleur rugby au monde actuellement. C’est pourquoi j’ai vraiment hâte d’apprendre et de vivre cette nouvelle expérience.  C’est une opportunité incroyable pour ma vie et pour ma carrière. Je veux juste apprendre comment les choses sont faites ici et qu’est ce qui fait que c’est si différent de ce qu’on fait en Australie.

Je suis une éponge actuellement, j’intègre tout. Le Top 14 est une compétition très relevée. Je m’attends à du très bon rugby. »

Pour conclure, il n’a pas manqué de parler d’un certain Matt Giteau, ancien joueur du Rugby Club Toulonnais. Extrait:

« Je connais un peu Matt Giteau. Il m’avait envoyé quelques messages quand j’ai commencé ma carrière avec les Brumbies et les Wallabies. Je le regardais beaucoup quand j’étais gamin, quand il jouait pour les Wallabies et les Brumbies, la même équipe que moi. C’est une coïncidence mais maintenant je suis là alors qu’il a joué ici aussi. Être comparé à lui serait fou parce que c’était nu joueur de classe mondiale. Il a beaucoup performé avec le RCT comme j’ai pu le voir et comme on a pu me le dire. Je n’ai entendu que du bien à propos de lui. J’espère que je pourrais parler avec lui un jour. Il pourrait peut-être m’apprendre le Français, ce serait incroyable. On m’a dit qu’il avait très vite appris. »

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