Naoto Saito se confie sur sa relation avec Antoine Dupont

Naoto Saito se confie sur sa relation avec Antoine Dupont

Le samedi 19 avril 2025 à 11:55 par David Demri

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C’est un petit gabarit aux rêves immenses. En rejoignant le Stade Toulousain, Naoto Saito n’a pas seulement quitté Tokyo pour l’Occitanie, il s’est lancé un défi : devenir meilleur en côtoyant les plus grands.

Dès les premiers entraînements, Saito a noué avec Dupont une relation « Kohai – Senpai », très respectée dans la culture japonaise. Le « Kohai », c’est l’élève, celui qui observe, questionne et s’imprègne du savoir de son « Senpai », le mentor.

Interrogé via L’équipe, Naoto Saito s’est confié sur sa relation avec Antoine Dupont. Extrait:

« Je progresse aux côtés de Toto. Je peux lui poser des questions librement : ‘Quand as-tu vu l’espace ? Quand as-tu pris ta décision ?’ », confie-t-il avec admiration.

Là où certains auraient reculé face à la perspective d’évoluer dans l’ombre du meilleur numéro 9 du monde, Saito a vu une opportunité d’apprendre, d’absorber, et surtout, de grandir.

La blessure de Dupont en mars dernier face à l’Irlande a changé la donne. Le Japonais, jusque-là cantonné à des apparitions épisodiques, a vu son rôle s’étoffer. Entré en jeu à Toulon en quart de finale de la Coupe des champions, il a été l’un des héros de la qualification toulousaine.

Sa chandelle hasardeuse, à la 79e minute, s’est transformée en action décisive, provoquant la pénalité de la gagne. Une maladresse teintée d’instinct, qui en dit long sur son caractère : il ose.

Plus jeune, il était un fan inconditionnel du Néo-Zélandais Aaron Smith. Extrait:

« Je faisais des screens de chaque photo qu’il postait sur Instagram. J’analysais la position de ses doigts dans sa technique de passe. »

Ce chemin, il le poursuit aujourd’hui à Toulouse. Avec humilité, avec rigueur, et avec cette conviction qu’en apprenant des meilleurs, il deviendra un jour l’un d’eux. Et qui sait, peut-être le prochain demi de mêlée de référence mondial.

Pour l’instant, il apprend, écoute, tente. Et répète à qui veut l’entendre cette phrase transmise par ses anciens coachs : « Ose être toi. »

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