Damien Chouly : « Des Posolo Tuilagi, il n’en sort pas tous les ans non plus ! »

Damien Chouly : « Des Posolo Tuilagi, il n’en sort pas tous les ans non plus ! »

Le lundi 21 avril 2025 à 20:23 par David Demri

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L’ancien troisième ligne passé notamment par Clermont et l’USAP, Damien Chouly a effectué une reconversion professionnelle suite à sa retraite sportive.

En effet, Damien Chouly est désormais agent sportif.

Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier explique pourquoi les clubs du Top 14 ont désormais tendance à recruter de très jeunes joueurs.

Selon lui, recruter de jeunes joueurs permets aux clubs d’établir un plan de succession.

Il s’explique. Extrait:

« Avant tout, cela vient du fait que la formation française n’a jamais été aussi forte : il y a un vivier inédit avec des profils très prometteurs. Chez les moins de 20 ans, on a plusieurs espoirs de talent à chaque poste. Pour les clubs, arriver à attirer de bons jeunes et les faire éclore est la plus belle des vitrines, le meilleur des recrutements. Ça permet d’établir un plan de succession, de modeler le joueur selon vos attentes. Après, il faut garder à l’esprit que ça reste des paris sur l’avenir, sur quatre ou cinq ans.

Avec les plus jeunes, l’enjeu pour les clubs est de parvenir à leur faire signer des conventions de formation. Une fois que c’est fait, les joueurs sont affiliés et il devient plus dur de les faire bouger. La voie est tracée, en quelque sorte. Si jamais un autre club veut les enrôler, les dirigeants savent que leur espoir a une valeur. La réforme des indemnités de formation a changé la donne en la matière. »

Il explique conseiller justement ces jeunes joueurs afin qu’ils puissent prendre la bonne décision quand de gros clubs viennent les solliciter. Extrait:

« Ce qu’il faut, c’est que, lorsqu’un club me mandate pour un jeune, je sois en mesure de lui donner tous les éléments pour qu’il puisse prendre la bonne décision. Quand j’avais signé à Brive, j’avais 17 ans, c’était l’année du bac. Ça avait été une étape importante : ça m’avait permis de me frotter à un niveau Crabos plus fort et d’intégrer le centre de formation en suivant. »

Pour conclure, Damien Chouly explique comprendre que certains clubs aient encore besoin de recruter à l’étranger malgré le gros vivier Français. Extrait:

« Même si la formation française est de qualité, les clubs peuvent avoir des besoins spécifiques qui nécessitent de regarder ce qu’il y a ailleurs. Par exemple, tout le monde veut des grands et puissants deuxième ligne. Or, des Posolo Tuilagi, il n’en sort pas tous les ans non plus. »

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