Les terribles précisions de Fritz Lee : « Je n’avais jamais eu aussi mal sur un terrain, ça fait crac ! »
Les terribles précisions de Fritz Lee : « Je n’avais jamais eu aussi mal sur un terrain, ça fait crac ! »
Le mercredi 7 mai 2025 à 13:35 par David Demri
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Le troisième ligne emblématique de Clermont, Fritz Lee s’est gravement blessé au mois d’avril dernier.
Victime d’une fracture du tibia-péroné de la jambe gauche lors d’un match de Champions Cup contre Northampton, le solide joueur Clermontois a été contraint de mettre un terme à sa saison.
Pire encore : le joueur de 36 ans – qui ne sera pas conservé par l’ASM en fin de saison – pourrait également avoir mis un terme à sa carrière.
Interrogé via L’équipe ce mercredi, Fritz Lee est revenu sur cette terrible blessure qui a mis un terme prématuré à sa saison. Extrait:
Immédiatement, j’ai compris que c’était mon dernier match avec l’ASM. Je ne savais pas si c’était mon genou ou ma cheville qui avait lâché mais j’avais conscience que c’était une grosse blessure. J’espérais que ce n’était pas le genou, car c’était le pire possible avec au moins six mois d’absence.
Quand je suis allé au sol, j’ai regardé mon pied. Il était un peu tordu. Je me suis dit que c’était une double fracture. J’ai calculé combien de semaines j’allais être absent. Au moins deux mois. Là, je savais que c’était fini.
Il s’est alors immédiatement fait opérer en Angleterre. Extrait:
Plein de choses se sont bousculées dans ma tête durant une vingtaine de secondes. J’ai pensé à ma famille, mes enfants et à l’équipe. Puis rapidement j’ai ressenti une énorme douleur.
Je n’avais jamais eu aussi mal sur un terrain. Mais je souffrais encore davantage mentalement. Avec le docteur du club, on est partis à l’hôpital. J’ai été opéré sur place sinon ça aurait pu gonfler dans l’avion.
Il affirme avoir revu les images à la télévision. Il se remémore le bruit entendu au moment de la fracture. Extrait:
Oui, plein de fois. J’ai laissé passer deux semaines puis je les ai regardées. Des souvenirs sont remontés, en particulier le bruit de la blessure. Ça avait fait « crac « . Comme du bois que l’on casse.
Contrairement à ce qu’a vécu par exemple Posolo (Tuilagi, le deuxième-ligne de Perpignan qui a connu le même genre de blessure fin septembre), la façon dont je me blesse n’est pas très claire.
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