À seulement 22 ans, un prodige du rugby contraint d’abandonner son rêve à cause d’une commotion

À seulement 22 ans, un prodige du rugby contraint d’abandonner son rêve à cause d’une commotion

Le mercredi 14 mai 2025 à 11:39 par David Demri

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Il avait tout pour briller au plus haut niveau… Mais une violente commotion cérébrale a mis fin à sa carrière avant même qu’elle ne décolle vraiment.

Mason Gordon, ancien arrière prometteur passé par les sélections U20 australiennes, a annoncé avec émotion sa retraite du rugby professionnel.

Ce mercredi, dans une lettre ouverte publiée par les Queensland Reds, le jeune joueur a révélé avoir été contraint de tourner la page après un choc à la tête survenu durant la pré-saison.

« Après avoir subi une commotion cérébrale lors d’un entraînement de pré-saison, dont je continue à ressentir les symptômes, et avec le soutien d’un avis médical, j’ai pris la décision difficile de me retirer du rugby pour des raisons médicales. Il s’agit d’une blessure malheureuse, mais je suis reconnaissant pour les souvenirs que j’ai de ma carrière de rugbyman professionnel et je chérirai à jamais les amitiés que j’ai nouées », a-t-il écrit.

Formé chez les Melbourne Rebels — franchise aujourd’hui disparue — Mason avait rejoint les Reds dans l’espoir de relancer sa jeune carrière. Il avait disputé quatre rencontres de Super Rugby, montrant des qualités techniques et une vision de jeu prometteuse. Mais le destin en a décidé autrement.

Mason est aussi le frère cadet de Carter Gordon, demi d’ouverture des Wallabies lors de la dernière Coupe du monde. Une lignée de talents brisée trop tôt par les conséquences d’un mal devenu tristement courant dans le rugby moderne.

Avec l’explosion des cas de traumatismes crâniens, la question des commotions est désormais au cœur des préoccupations du rugby mondial. Des protocoles renforcés ont été mis en place pour protéger les joueurs, mais certains dégâts restent irréversibles.

L’histoire de Mason Gordon en est un rappel brutal. Un avenir sacrifié sur l’autel de la sécurité. Et un adieu déchirant à un rêve qu’il touchait à peine du doigt.

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