La mission « maintien » s’annonce extrêmement compliquée pour Vannes : Explications !
La mission « maintien » s’annonce extrêmement compliquée pour Vannes : Explications !
Le mercredi 14 mai 2025 à 11:53 par David Demri
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Le Top 14 vit une fin de saison aussi haletante qu’imprévisible, et le week-end dernier a offert un nouveau scénario à couper le souffle. En l’espace de quelques minutes, les destins de Perpignan, Vannes et du Stade Français ont basculé dans un suspense insoutenable. Et la lutte pour éviter la descente est plus serrée que jamais.
Samedi, tout s’est joué en un clin d’œil. À La Rabine, Antoine Hastoy crucifiait Vannes d’un drop assassin (30-29), plongeant le promu breton dans le désespoir. Pendant ce temps, à 800 km de là, Perpignan luttait encore face au Stade Français dans un match à couteaux tirés.
Alors que les Parisiens tenaient la corde (18-17), Tommaso Allan faisait chavirer Aimé-Giral d’un coup de pied salvateur. Zack Henry, lui, ratait la balle de match. Score final : 20-18.
« Scénario fou… Comme dans tous les coins de la France, j’ai l’impression », lâchait David Marty, entraîneur de l’attaque de l’USAP, encore sous le choc. Il pouvait souffler : « Un week-end positif », confiait-il. Perpignan est désormais 12e, avec trois points d’avance sur Paris et quatre sur Vannes, lanterne rouge.
Côté breton, la frustration est immense. Menés 0-12 après seulement dix minutes, les Vannetais pensaient avoir retourné la situation grâce à un essai de Thomas Moukoro à la 77e minute (29-27). Mais La Rochelle a immédiatement repris le ballon sur le renvoi pour enclencher une séquence interminable conclue par le drop du chaos.
Un scénario cruel, presque une répétition de la fin mars où Vannes s’était déjà fait rejoindre par… Perpignan, en menant de dix points à cinq minutes du terme. « On est quand même abattus », reconnaissait Jean-Noël Spitzer, le manager vannetais. « La situation aurait pu être bien pire… Mais rien n’est joué. »
Malheureusement pour Vannes, le calendrier ne fait aucun cadeau : Bayonne à l’extérieur, Pau à domicile, puis un déplacement redouté à Bordeaux. Sans oublier que le club reste désavantagé en cas d’égalité avec Perpignan ou Paris.
Le Stade Français, justement, n’en finit plus de sombrer. À Aimé-Giral, les hommes de Morgan Parra ont signé une quatrième défaite d’affilée. « On est toujours dans cette zone rouge, on le sait. Rien ne change, c’est une urgence tous les week-ends », déclarait le technicien via L’équipe, qui prépare déjà le duel brûlant face à Lyon. Une rencontre sous haute tension, marquée par le retour de Karim Ghezal, ex-entraîneur parisien aujourd’hui sur le banc du LOU.
Et pendant que Paris s’enfonce et que Vannes pleure ses occasions manquées, Perpignan savoure sa courte avance. Mais attention : l’USAP n’a toujours pas gagné hors de ses terres cette saison. Et ses trois derniers adversaires s’appellent Clermont, La Rochelle et Toulouse…
La course au maintien n’a jamais été aussi incertaine. Trois clubs, une seule place à sauver. Et un parfum de chaos total pour finir cette saison folle.
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