Ce joueur Sud-Africain qui refuse de retourner jouer au pays en raison de la violence
Ce joueur Sud-Africain qui refuse de retourner jouer au pays en raison de la violence
Le jeudi 15 mai 2025 à 13:43 par David Demri
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À 2,09 mètres, JP du Preez ne passe jamais inaperçu sur un terrain de rugby. Mais derrière cette stature de colosse se cache une histoire personnelle marquée par la peur, la résilience et un profond besoin de protection pour ceux qu’il aime.
Dans un témoignage poignant livré à RugbyPass, le deuxième ligne sud-africain, aujourd’hui joueur des Glasgow Warriors, raconte comment son enfance dans les quartiers sensibles de Johannesburg a façonné ses choix de vie.
De la peur quotidienne à la quête de sécurité
Né à Roodepoort, en périphérie de la plus grande ville d’Afrique du Sud, JP du Preez a grandi dans un climat d’insécurité permanent. « Notre premier quartier était plutôt dangereux – des coups de feu dans la rue, des gens qui essayaient de rentrer dans nos garages », confie-t-il. Des souvenirs lourds qui expliquent en partie son départ définitif du pays en 2020, à l’arrivée de son fils.
« Quand notre fils est arrivé, j’ai dit à ma femme que je voulais rester au Royaume-Uni pour lui offrir un avenir meilleur », explique celui qui a porté les couleurs des Cheetahs, des Sharks, puis de Sale avant de poser ses valises en Écosse. « Ce n’est pas pour moi que je m’inquiète, c’est pour ma femme et mon garçon ».
Un « miraculé » sur les terrains
Gravement blessé en mai 2023 lors de la finale de la Challenge Cup contre Toulon, JP du Preez a dû attendre plus de 650 jours avant de retrouver les terrains, le 1er mars dernier. Un retour que beaucoup qualifient de « miracle », tant la blessure laissait présager une longue voire définitive indisponibilité.
Une Afrique du Sud en contraste
Loin de renier ses racines, JP du Preez offre une vision nuancée de son pays natal. « Il y a des endroits en Afrique du Sud qui sont vraiment dangereux, avec des gangs, de la pauvreté, des gens qui volent des voitures juste pour pouvoir manger », souligne-t-il. Il évoque aussi la violence quotidienne dans certaines zones comme Mitchells Plain, où « tu peux te faire tirer dessus comme ça ».
Mais le rugbyman évoque aussi avec émotion la beauté naturelle et la chaleur humaine de l’Afrique du Sud : « Les safaris, Le Cap, la Garden Route, Table Mountain… C’est magnifique. Tu pars à la chasse, tu vas pêcher, tu fais un braai, tu bois ton vin, tu manges de la bonne viande et tu vois ta famille tous les week-ends ».
Aujourd’hui, c’est au Royaume-Uni, loin des alarmes et des portes blindées, que le géant du rugby trace une nouvelle route – guidé par un instinct bien plus fort que la passion du jeu : celui d’un père prêt à tout pour offrir un avenir paisible à son enfant.
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Le futur de la France !!!
Pourquoi tu t’appelles le gaulois si tu n’aimes pas la France ?
Qu est ce qui te permet de croire que je n’ aime pas mon pays papinvoil, c une aparté où il faut voir les choses en face, n est pas plus aveugle celui qui ne veut pas voir, la violence monte de partout chaque jour de plus en plus !!! On en reparle dans quelques années.
D’accord avec toi le Gaulois . On y va tout doucement mais surement , encore un effort de nos politiques et on en sera pas loin
Mes ami les carottes sont cuites en France, bientot tu devra demandé l’autorisation à un inconnu pour renter chez toi.