L’information est signée Midi Olympique –

Coup de tonnerre à Béziers. Moins de 24 heures après la clôture d’un exercice de Pro D2 conclu sur une note positive malgré une non-qualification frustrante, l’ASBH a brutalement mis un terme à sa collaboration avec son entraîneur principal, Pierre Caillet.

Une rupture sèche, actée ce samedi matin autour d’un petit déjeuner à la brasserie du stade Raoul-Barrière, en présence de Bob Skinstad, Johnny Howard et Saul Loggenberg.

Une rupture sans appel, mais avec chèque

La scène aurait presque pu passer inaperçue. Et pourtant, la réunion matinale convoquée par la direction du club biterrois n’avait rien de formel ni d’ordinaire.

Selon Midi Olympique, le technicien s’est vu signifier la fin de son aventure avec effet immédiat, moyennant une compensation financière.

« Communication défaillante », « perte de confiance », « difficultés relationnelles » : les griefs avancés sont nombreux. L’étincelle ? Un désaccord sur la gestion des blessures au sein de l’effectif et le refus, par les nouveaux investisseurs, de recruter des jokers médicaux.

Pierre Caillet, inquiet de l’état de ses troupes, avait sollicité des renforts. En retour, il aurait essuyé des réponses évasives, justifiées par des blocages administratifs liés à l’héritage de la précédente gouvernance — notamment autour du contrat de Tim Nanai-Williams. Ce flou, cumulé à des décisions prises sans son aval, a précipité la fracture.

Un vestiaire sous le choc

La nouvelle de son éviction s’est répandue aussi vite qu’elle a surpris. Dans un vestiaire encore sonné par l’échec cruel de la qualification, l’annonce a semé l’incompréhension.

Son départ laisse un vide, autant sportif qu’humain. Plusieurs joueurs, visiblement attachés au technicien, auraient fait part de leur stupéfaction. La rupture, si elle était prévisible dans les hautes sphères, n’a clairement pas été préparée dans les rangs du groupe.

Quelle direction pour l’ASBH ?

Ce limogeage, premier acte fort des nouveaux dirigeants, sonne comme un avertissement : un nouveau cycle est en marche. Mais dans quelle direction ? Qui prendra les rênes techniques du club ? Comment le groupe va-t-il digérer cette décision ?

Et surtout, quelles seront les prochaines étapes dans ce processus de transformation voulu par le triumvirat Skinstad–Howard–Loggenberg ?

Affaire à suivre…