Les confidences de Marcos Kremer : « C’est la première fois que je subis un tel KO ! »
Les confidences de Marcos Kremer : « C’est la première fois que je subis un tel KO ! »
Le samedi 17 mai 2025 à 16:03 par David Demri
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Il était tombé comme une masse, sonné dès sa première intervention contre Lyon. Un plaquage mal maîtrisé, un coup de genou involontaire à la tempe, et Marcos Kremer quittait la pelouse, groggy.
Deux semaines plus tard, le flanker argentin de l’ASM est de retour. Plus calme, plus conscient, mais toujours aussi indispensable.
Ce samedi, le Puma sera de nouveau titulaire face à Perpignan, dans un match crucial pour Clermont.
Une décision logique pour Christophe Urios.
Le technicien Clermontois s’est confié via La Montagne :
« Il l’aurait déjà été à Castres la semaine dernière, si le match avait eu lieu. Avec d’autres, il apporte cette caution dans le combat. Marcos fait partie des joueurs importants dans ces matchs brûlants. Mais il ne faut pas qu’il prenne feu ».
Le message est clair : place à l’intensité, oui, mais pas à l’excès. L’épisode du KO est encore dans tous les esprits. « Il est monté comme une brute », avait d’ailleurs lâché Urios juste après le match contre le LOU. Le joueur, lui, en a tiré les leçons.
Une volonté débordante… à canaliser
À chaud, Kremer était revenu avec une énergie trop brute, trop impétueuse. C’était sa première apparition après une blessure musculaire à la cuisse et trois matchs d’absence. L’impatience, le banc, la frustration…
Tout s’est mélangé.
« Je revenais de blessure et je n’avais pas joué depuis plusieurs semaines. Dans ces cas, tu as envie de te montrer. Mais il faut savoir canaliser sa motivation. Cela me servira d’expérience. Je dois retenir la leçon », confie-t-il aujourd’hui.
Rarement remplaçant depuis son arrivée à l’ASM (seulement trois fois en 34 matchs), Kremer avait sans doute un brin d’orgueil à ravaler. Mais il l’assume pleinement.
« C’est vrai, je n’ai pas l’habitude d’être sur le banc. Mais je n’étais pas piqué car pour moi, le plus important, c’est l’équipe qui passe avant tout le monde. […] Ce sont des choix que je respecte ».
Une semaine de répit salvatrice
Le hasard tragique du report du match contre Castres (en raison du décès d’un joueur castrais dans un accident) lui a offert une semaine supplémentaire pour souffler, récupérer et revenir en pleine possession de ses moyens.
« C’est la première fois que je subis un tel KO. Cela fait partie des risques du rugby. Mais j’ai bien récupéré et tourné la page ».
À 26 ans, Marcos Kremer fait preuve d’une maturité nouvelle. L’excès d’envie a laissé place à une volonté mieux canalisée. Face à l’USAP, il aura l’occasion de montrer que ce coup d’arrêt n’était qu’un accident de parcours – et peut-être, paradoxalement, une étape nécessaire pour franchir un nouveau cap.
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