Xavier Sadourny : « Quand tu as une balle de match sur la sirène… »
Xavier Sadourny : « Quand tu as une balle de match sur la sirène… »
Le dimanche 18 mai 2025 à 22:31 par David Demri
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Le Castres Olympique est reparti de Bordeaux avec un précieux point de bonus défensif (29-34), ce samedi 17 mai. Un résultat qui, au-delà du score, témoigne d’une grande force mentale, comme l’a souligné le manager castrais Xavier Sadourny, marqué par le contexte émotionnel particulier de la semaine.
Une équipe unie face à l’adversité
Interrogé après la rencontre via La Dépêche, Xavier Sadourny a tenu à saluer la réaction de son groupe :
« Je l’étais avant déjà, et je l’aurais été quel que soit le score. On s’est entraîné le lendemain du drame, et personne n’a râlé. Les joueurs ont fait preuve de professionnalisme et su faire la part des choses. Le score récompense l’investissement et nous fait du bien. »
Malgré une balle de match manquée en fin de rencontre, le technicien reste lucide sur la physionomie du match :
« On a une balle de match que l’on rate. On aurait pu décrocher le match nul, voire la victoire. Mais même si on a été opportuniste en première période, on ne fait pas une assez bonne première mi-temps pour l’emporter ici. »
Un groupe en manque de rythme mais pas de ressources
Sadourny reconnaît que ses hommes, pour beaucoup éloignés des terrains depuis un mois, manquaient de rythme au coup d’envoi. Pourtant, ils ont su répondre présents en seconde période : « Cette équipe a des ressources incroyables. Car on les a presque fait péter physiquement en seconde période. C’est bien et c’est positif pour nous. »
Il pointe également la montée en puissance de son équipe au fil du match : « Quand on a le ballon, on parvient à mettre nos adversaires en difficulté. Mais dans le premier acte, on ne l’a pas assez eu. »
Un adversaire fébrile, un CO combatif
Alors que l’Union Bordeaux-Bègles semblait en contrôle en première mi-temps, le CO a su renverser la tendance dans le second acte. « Sûrement, et tant mieux pour nous. On n’a pas lâché et on leur a fait peur. […] On aurait pu s’effondrer, notamment parce qu’on encaisse un essai dès le retour des vestiaires, mais on a tenu. Le banc nous a fait du bien, on a aussi été moins contré sur les rucks et donc pu enchaîner les actions. »
Un résultat encourageant malgré des regrets
La frustration de ne pas avoir concrétisé la dernière action est bien présente, mais ne ternit pas l’analyse générale du manager : « Quand tu as une balle de match sur la sirène, forcément. Maintenant, j’aurais signé des deux mains pour rentrer avec le bonus défensif avant le coup d’envoi. »
Et de conclure, avec un regard tourné vers l’avenir : « C’est dommage mais je suis content de l’état d’esprit et de la prestation en seconde période. Et puis, dès qu’on a le ballon, on a une belle équipe. »
Malgré la défaite, Castres peut repartir de Chaban-Delmas avec des certitudes précieuses à l’approche du sprint final.
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