Arrivés à Lyon auréolés de leur statut international et de leur puissance physique, Tomas Lavanini et Semi Radradra n’ont jamais répondu aux attentes du staff du LOU Rugby.

Censés apporter du leadership et de l’impact dans un groupe en quête de constance, le deuxième ligne argentin et le centre fidjien n’ont pas réussi à faire pencher la balance en faveur du LOU, malgré les espoirs placés en eux.

Alignés samedi au Stade Jean-Bouin lors de la courte défaite face au Stade Français (31-30), les deux trentenaires ont été titularisés dans un contexte tendu. Une rareté cette saison, où ils ont régulièrement été relégués au second plan, surpassés par les jeunes Mickaël Guillard et Josiah Maraku, bien plus constants dans leurs performances.

S’ils ont tenté de peser, « ils n’ont pas été déterminants, comme devraient l’être des joueurs de ce calibre », affirme Le Progrès, ce dimanche.

Le constat est amer : malgré un investissement conséquent, le club n’a jamais réellement pu capitaliser sur ces recrues stars.

Après deux années discrètes sur les bords du Rhône, Semi Radradra quittera le Top 14 dès cet été.

Ce-dernier devrait rejoindre le Japon pour un contrat XXL.

Quant à Lavanini, son aventure lyonnaise a été minée par les blessures, une commotion cérébrale, et des troubles visuels l’obligeant désormais à porter des lunettes sur le terrain. Sauf retournement de situation, le joueur Argentin sera encore Lyonnais la saison prochaine.

À l’heure où le LOU traverse une période délicate sur le plan sportif, les performances en demi-teinte de ces deux cadres pointent une gestion des ressources humaines perfectible.

Le club devra tirer les leçons de cet épisode pour préparer un avenir plus cohérent et retrouver son ambition.