La Rochelle se relance, mais Paul Boudehent appelle à l’humilité : « On s’est peut-être vus trop beaux »
La Rochelle se relance, mais Paul Boudehent appelle à l’humilité : « On s’est peut-être vus trop beaux »
Le lundi 19 mai 2025 à 9:44 par David Demri
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Le Stade Rochelais poursuit sa remontée spectaculaire. Vainqueurs autoritaires de Montpellier (47-18) ce dimanche soir à Marcel-Deflandre, les hommes de Ronan O’Gara réintègrent le top 6 du Top 14 et peuvent nourrir de réelles ambitions pour la fin de saison.
Pourtant, dans l’euphorie de ce quatrième succès consécutif, Paul Boudehent a tenu à calmer le jeu.
Via L’Equipe, le troisième-ligne rochelais préfère savourer avec retenue cette belle dynamique retrouvée. Extrait :
« On gagne, c’est top, mais on ne veut surtout pas s’enflammer. On a gagné quatre matches de suite mais on n’en avait pas gagné neuf avant. C’est génial, mais on construit petit à petit. On a pu vivre des bons moments dans le vestiaire, ça fait du bien. On sait d’où on vient, on sait qu’on a été dans une très grande galère mais ce n’est pas une fin en soi. Il y a quelque chose à aller chercher derrière. »
Le joueur reconnaît une forme d’excès de confiance en début de saison, désormais corrigée par un retour à l’essentiel. Extrait :
« On sait ce qu’on a traversé. On s’est peut-être vus trop beaux. On avait des prétentions qui nous dépassaient mais maintenant on veut juste jouer les uns pour les autres. On essaie de le faire, même si ce n’est pas toujours parfait. »
Enfin, il remet en perspective les difficultés de début d’année, les liant à l’usure d’un cycle chargé de succès. Extrait :
« Plein de choses entraient en compte. Les deux titres (européens), les finales avant… On enchaînait depuis trois, quatre ans des très bonnes saisons. L’année dernière, ça s’est moins bien passé et cette année on a eu un pic de mauvaises performances. Ce n’est jamais linéaire, c’est certainement un levier supplémentaire pour aller chercher plus haut. »
Avec lucidité et cohésion retrouvée, La Rochelle avance à grands pas, sans jamais oublier d’où elle revient.
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