L’ASM Clermont devra composer sans son pilier gauche titulaire, Giorgi Akhaladze, ce samedi soir à Pierre-Fabre.

Le Géorgien, suspendu après avoir écopé d’un troisième carton jaune en Top 14 face à Perpignan, manquera un rendez-vous crucial pour la fin de saison des Auvergnats. Une absence lourde de conséquences pour un staff déjà confronté à un déficit de solutions dans le secteur.

Touché là où ça fait mal, Clermont se retrouve privé de spécialiste à gauche de la mêlée. « Giorgi Akhaladze a concédé face à Perpignan son troisième carton jaune en Top 14, lui valant automatiquement une suspension d’un match. »

Déjà averti contre Toulon et Bordeaux-Bègles, il ne pourra faire son retour qu’à l’occasion de la réception du Stade Français, le 31 mai. Ce contretemps arrive au pire moment, à l’aube d’un déplacement à Castres reprogrammé suite au drame ayant touché le CO, avec le décès de Josaia Raisuqe.

À cette suspension s’ajoutent les forfaits sur blessure d’Étienne Falgoux (biceps) et Sacha Lotrian (ménisque), laissant le staff clermontois sans pilier gauche de métier. Pour Christophe Urios et son équipe, deux options se dessinent dans l’urgence comme l’explique Midi Olympique.

La première mène à Mathéo Frisach, jeune Espoir de 19 ans, déjà utilisé à quatre reprises cette saison. Entré en jeu contre Perpignan, il s’est montré solide en mêlée, « dans un contexte loin d’être évident. » Bien que son expérience soit encore limitée, il a su répondre présent et semble promis à une place sur la feuille de match.

L’autre piste, plus inattendue, pourrait conduire à repositionner Michael Alaalatoa. Moins utilisé cette saison, avec seulement quatre titularisations, le pilier droit samoan a déjà dépanné à gauche, notamment à Pau en janvier.

Affaire à suivre…