La réaction sans détour du manager du Biarritz Olympique après l’annonce de la relégation du club en Nationale !
La réaction sans détour du manager du Biarritz Olympique après l’annonce de la relégation du club en Nationale !
Le mardi 20 mai 2025 à 15:16 par David Demri
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Alors que la rétrogradation administrative du Biarritz Olympique en Nationale vient de tomber comme un couperet, le club basque, cinq fois champion de France, refuse de baisser les bras.
Un appel a bien été déposé, mais celui-ci n’est pas suspensif. Pourtant, dans les coulisses du club, l’heure n’est pas à l’attente mais à l’action.
Le staff se projette déjà vers l’avenir, sans céder à la panique.
Une préparation axée sur la résilience
À la tête de l’équipe depuis un an, l’entraîneur Boris Bouhraoua garde le cap.
« À partir du moment où il y a un appel, je me tourne vers la Pro D2 ; je ne veux pas me faire surprendre », a-t-il expliqué sur ICI Pays Basque. « Pour moi, on se prépare déjà à jouer en Pro D2 la saison prochaine. Qui dit appel dit que ça peut passer, et j’ai confiance en la direction. Ils bossent dur pour essayer de renverser la situation. Faut les laisser bosser. »
Une réaction à l’image de cette saison mouvementée : un été chaotique marqué par une reprise tardive, un staff renouvelé, vingt recrues intégrées à la hâte, des blessures clés, et malgré cela, un groupe qui a tenu le choc.
« On a fait 15 journées dans le top 6, avant les 5 points retirés en décembre. C’est pas rien pour une première saison », souligne Bouhraoua.
Entre coups durs et esprit d’équipe
La deuxième moitié de saison a été plus rude : dix défaites lors des quinze derniers matchs, une spirale négative difficile à enrayer.
« Le vrai coup dur, c’est cette période janvier-février. C’était compliqué, avec une série de défaites. C’était pas bon, mais quelque part c’était aussi constructif. Parce qu’on a vu que tout le travail fait depuis juillet a servi. On est restés soudés : direction, staff, joueurs. Et ça, c’est précieux. On a tenu ensemble. »
Dans un contexte incertain, l’unité du groupe devient l’un des piliers du projet.
« C’est maintenant qu’il faut être solidaires. C’est ce qu’on a essayé de construire dans notre projet sportif, mais aussi dans le projet global du club. […] Là, c’est un moment dur, mais on va le traverser ensemble, avec la direction, on sera là, et on va s’en sortir », promet l’entraîneur.
Une saison de fondations
Loin de résumer l’année au seul classement — le BO a terminé 9e, ex-aequo avec le 8e mais pénalisé d’un point administratif — Bouhraoua insiste sur le processus engagé :
« Cette année, c’était une année de construction. Et si on regarde juste le classement, oui, on peut dire qu’on aurait pu faire mieux, pas de souci. […] Mais le classement, c’est la partie facile à lire. Ce qui compte, c’est d’où on part. […] Notre mot-clé, c’était ‘construire notre modèle de performance’. »
« On a posé les bases : une raison d’être, un cadre, des règles, un objectif commun. Et ça, c’est fondamental pour un projet sportif. »
Cap sur la suite, avec ambition
Désormais, l’heure est à l’anticipation. « Maintenant il y a du recrutement à faire, faut aller chercher des joueurs, anticiper… C’est pour ça que, dans ma tête, je suis déjà en mode Pro D2. Ça fait plusieurs mois qu’on bosse là-dessus. On a travaillé toute la saison pour être meilleurs l’an prochain, que ce soit sur le plan sportif ou organisationnel. »
Dans un climat d’incertitude, le Biarritz Olympique veut prouver qu’il n’a pas dit son dernier mot. En coulisses, le chantier est en marche pour éviter que ce monument du rugby français ne reste à quai.
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1 Commentaire
Eliminons les clubs historiques pour n’avoir que des clubs implantés dans les mégapoles, une direction prise depuis une vingtaine d’années pour se footballiser un peu plus.
Les Vannes , Castres, Perpignan, Bayonne voire Toulon risquent de ne plus avoir leur place dans ce nouveau concept d’ici quelque temps …
Est ce un hasard si l’idée d’une fusion Racing-Stade français réapparait????