
L’arbitre Français Pierre Brousset se confie : « C’est en se trompant qu’on progresse »
L’arbitre Français Pierre Brousset se confie : « C’est en se trompant qu’on progresse »
Le jeudi 22 mai 2025 à 14:44 par David Demri
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À 36 ans, Pierre Brousset s’impose comme l’un des nouveaux visages forts de l’arbitrage français. Celui qui a récemment dirigé un match du Tournoi des Six Nations à Twickenham et une demi-finale de Champions Cup à l’Aviva Stadium connaît un tournant dans sa carrière.
Pourtant, il garde la tête froide : « Je ne cours pas après ça », affirme-t-il à propos d’une éventuelle désignation pour une grande finale.
Une reconnaissance méritée
Cette saison marque clairement un cap pour le Rieumois. Non pas tant par ses performances – qu’il juge avec mesure – mais par les désignations prestigieuses qu’il enchaîne. « Avec l’arrêt de Mathieu Raynal, mon statut a changé. J’ai plus d’expérience et tout ça cumulé fait que tu as des désignations qui sont différentes », explique-t-il via La Dépêche.
Sans se laisser griser, Brousset estime que son arbitrage a gagné en maturité : plus de constance, de lucidité dans les moments clés et une gestion plus sereine de la pression.
Twickenham : le match qui fait grandir
Le match entre l’Angleterre et l’Écosse, remporté d’un point par les Écossais (16-15), a été un test grandeur nature. « Je pense que j’étais en contrôle, dans mon élément », se réjouit-il, tout en reconnaissant certaines erreurs.
Parmi elles, deux faits marquants : une décision sans appel vidéo sur un potentiel essai anglais, et un placement incorrect sur une transformation, qui pourrait avoir influencé le résultat. « Est-ce un manque de lucidité ou juste un simple hasard ? », s’interroge-t-il. « Cela fait partie des éléments à mieux gérer pour éviter toute frustration de l’équipe qui se sent lésée ».
Apprendre et rebondir
Ces moments d’imperfection, Brousset les assume pleinement. Il en fait même une force : « C’est en se trompant qu’on progresse ». Ce vécu l’a aidé à gérer la pression et les enjeux lors de la demi-finale européenne entre le Leinster et Northampton. « J’étais dans ma bulle, dans mon process », dit-il avec sérénité.
Lorsqu’il a refusé un essai crucial aux Irlandais en toute fin de match, il savait ce que cela impliquait : « Je savais que cette décision allait potentiellement décider de l’équipe qui va en finale. Il fallait être précis à 100 %. » Grâce à un travail collectif rigoureux, l’analyse s’est déroulée dans le calme. « On a bien déroulé la chronologie de la situation ».
Pas d’obsession pour la finale
S’il admet que « tous les arbitres rêvent de phases finales », il refuse d’en faire une obsession. « Ce serait se tromper d’objectif. Moi, ce qui m’importe, c’est d’être performant à tous les matchs », insiste-t-il.
Cap sur l’hémisphère sud
L’été s’annonce chargé pour Pierre Brousset. Il est désigné sur Australie-Fidji (6 juillet), officiera sur les Lions britanniques contre les Brumbies (9 juillet) et participera aussi à un match des Lions face à une sélection Australie/Nouvelle-Zélande, en tant qu’arbitre de touche. Il attend désormais les confirmations pour le Rugby Championship.
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8 Commentaires
C’est pour ça que les arbitres français sont si forts !
Alors c’est sûr : quand les arbitres viennent arbitrent Toulon ils progressent énormément ! Mdr
Justement ils passent leur cagades à Toulon pour éviter de les faire ailleurs et vu que les toulonnais sont connus comme râleurs, ça passe crème….
Ils devraient être au top quand on voit ce qu on voit…
D ailleurs on se demande que fait la supervision arbitrale
Les notes des arbitres devraient être affichées et explicitées après chaque journée de championnat
Il a encore une belle marge de progression.
On doit donc s’attendre à quelques belles cagades donc
Il a beaucoup progressé
incroyable !
un des plus nul arbitre francais il as pris le melon se prend pour un autre
a croire que la supervision ne regarde pas les matchs
on devrait l’envoyer un peu arbitrer en federale