Un an après la fin de sa carrière sportive, JM Doussain n’est toujours pas rétabli : Il brise le silence !
Un an après la fin de sa carrière sportive, JM Doussain n’est toujours pas rétabli : Il brise le silence !
Le jeudi 22 mai 2025 à 15:26 par David Demri
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Retraité depuis près d’un an maintenant, le demi-de-mêlée Jean-Marc Doussain s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a expliqué continuer à soigner son genou.
Et malheureusement, les soins sont loin d’être terminés pour l’ancien demi-de-mêlée Lyonnais. Extrait:
En effet, je suis un jeune retraité, toujours en convalescence du rugby. Je prends soin de moi parce que j’en ai encore beaucoup besoin. J’avance petit à petit. Je fais des séances de rééducation trois fois par semaine qui me prennent du temps et qui me font voir le jour entre guillemets. Aujourd’hui, déjà mentalement, ça va beaucoup mieux.
Physiquement, ça ne demande qu’à s’améliorer. On est sur la bonne voie mais la route est longue.
Dans la foulée, il explique s’être engagé auprès de l’association NéoHéros de Raphaël Poulain qui traite le sujet de la santé mentale.
Il explique pourquoi. Extrait:
J’ai rejoint cette association parce que, pour moi, il est essentiel de ne pas ignorer la santé mentale des joueurs. Trop souvent, on la met de côté, comme si elle n’existait pas. Pourtant, c’est une réalité qui dépasse le sport : c’est un enjeu de société qui touche des personnes de tous horizons, de tous milieux. Quand on subit un choc, une blessure, on se retrouve souvent seul face à soi-même. Dans ces moments-là, on a besoin de parler, de vider ce qu’on a sur le cœur, de se sentir écouté, compris. On a besoin d’avoir quelqu’un à qui se confier, sur qui s’appuyer.
Après ma grave blessure, j’ai compris, à ce moment-là, à quel point il est important d’être entouré. Oui, la famille est là, et c’est précieux. Mais parfois, ça ne suffit pas. Il faut un vrai accompagnement, un soutien psychologique, une présence professionnelle. J’ai eu la chance de trouver quelqu’un qui m’a vraiment compris. On se voit encore aujourd’hui. Ce n’est pas toujours facile, ça me demande du temps, mais mentalement, je vais beaucoup mieux. Il est crucial de parler de tout ça. Il ne faut surtout pas enfouir ce sujet sous le tapis.
Dans le rugby, on a encore énormément de chemin à faire. C’est un sport de passion, oui, un métier de cœur, mais cette passion ne doit pas masquer les blessures invisibles. Aujourd’hui, les consciences s’éveillent peu à peu. On commence à ouvrir le dialogue, à poser les vrais mots sur les vrais maux. Mais on n’en est qu’au début.
Comme je viens d’arrêter ma carrière, j’ai envie de m’investir dans cette cause. J’ai toujours voulu transmettre, partager — sur le terrain comme en dehors. Et maintenant, j’ai la possibilité de le faire différemment. Alors oui, je vais y consacrer du temps. Parce que c’est important. Parce que ça compte. Parce que personne ne devrait avoir à traverser ça seul.
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