L’ancien joueur de l’Union Bordeaux-Bègles, Jean-Baptiste Dubié s’est confié via Midi Olympique avant la finale Européenne contre Northampton.

Ce-dernier indique qu’il est très délicat de donner un favori pour cette finale.

Il explique pourquoi. Extrait:

Difficile parce que sur les dernières années, historiquement, le Stade Toulousain et le Leinster finissaient sur la dernière marche. Et puis, première pour l’UBB, première finale européenne. C’est dur, évidemment, de se projeter quand on regarde un petit peu en termes d’expérience et d’histoire. 

Mais si on regarde juste pas très loin sur la compétition, c’est vrai que soit Northampton ou nous, on a quand même répondu présent tout au long des phases régulières et des phases finales. Donc, ce n’est pas immérité que d’être là aujourd’hui.

Il explique ensuite pourquoi l’UBB a réussi à évoluer et surtout à franchir un cap. Extrait:

Tous les ans, il y avait une évolution positive, essayer de faire mieux que l’an passé. Qu’est-ce qui a permis au club de franchir un cap ? Déjà un groupe, une identité représentée par Laurent Marti qui ne lâche pas et qui attend ça avec impatience. Et puis une ossature de joueurs qui sont là depuis un certain temps, qui se sont vraiment identifiés l’UBB sur le cœur. Je pense à des mecs comme Jeff Poirot, Cyril Cazeaux, Max Lucu, ou encore Matthieu Jalibert et puis des joueurs qui sont passés aussi par les filières jeunes. 

Tous ont un objectif commun, c’est d’amener ce club et d’écrire sa propre histoire. Aujourd’hui, la chose positive, c’est qu’on a nos joueurs d’expérience qui ont réellement pris une maturité, un recul aussi sur la défaite. Ça a été hyper salvateur aussi de pouvoir se ramasser un peu pour comprendre ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut plus faire. Et puis des jeunes derrière qui sont un peu insouciants, qui sont même énormément insouciants et surtout très talentueux et qui font franchir un cap aussi de cette équipe. C’est le bon moment pour l’UBB de marquer l’histoire du club.

Questionné sur l’ouvreur Matthieu Jalibert qui effectue une fin de saison impressionnante avec l’UBB, Jean-Baptiste Dubié ne manque pas d’encenser son ami. Extrait:

C’est un peu comme Maxime Lucu, il a essuyé des critiques aussi lors de la Coupe du Monde où les journalistes ont joué sur cette concurrence de la charnière toulousaine face à la charnière bordelaise. Mais c’était le jeu et puis du coup sur des résultats pas escomptés. Mais ce sont des compétiteurs. Matthieu est un très grand compétiteur avec un gros caractère. Et à ce poste-là, il te faut avoir du caractère et tous ces joueurs de ce rang-là, ils ont un caractère énorme. Et aujourd’hui, on le sent quand même assez libéré. En attaque, ça a toujours été un joueur plutôt très libéré. Quand tu es libéré et que tu es en confiance aussi, tu réussis un peu plus les choses comme le bon rebond, comme le bon coup de pied par-dessus. 

Et puis voilà, il savait qu’il était attendu en défense. Ce n’est pas un mec qui n’aime pas plaquer, mais disons que ce n’est pas sa priorité. Il a montré qu’il était capable de le faire et de répondre présent. Il n’a pas peur du contact puisqu’il s’engage énormément en attaque. Après, c’est aussi dur de prendre des autobus tout au long du match en défense, de le subir et après d’être aussi la pierre angulaire de notre attaque. Donc c’est le poste le plus difficile. Aujourd’hui, c’est vrai qu’il répond très bien à ce qu’on lui demande de faire et j’ai aucune crainte sur son adapatation ; C’est un grand joueur.

Pour conclure, il fait passer un message à ses anciens coéquipiers de l’UBB. Extrait:

Ils savent déjà tout. Évidemment de profiter de ces moments-là. Ils savent pourquoi ils jouent. Je n’ai pas grand-chose à leur dire. Juste leur souhaiter un grand match. Au-delà de l’ancien joueur, c’est tout un club, toute une ville qui est derrière cette équipe parce qu’ils font les choses bien. Il y a des bons gars là-dedans. Forcément, je ne suis pas objectif parce que j’ai vécu avec eux certaines années. À part leur souhaiter un grand match et dire que je pense à eux, il n’y a pas grand-chose d’autre à dire. Ils savent déjà tout je le répète.