Karim Ghezal répond à ceux qui annoncent Bath comme favori pour la finale de Challenge Cup

Karim Ghezal répond à ceux qui annoncent Bath comme favori pour la finale de Challenge Cup

Le vendredi 23 mai 2025 à 15:36 par David Demri

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Ce vendredi, soir, le LOU Rugby affrontera Bath à Cardiff dans le cadre d’une finale de Challenge Cup.

A l’approche de cette rencontre, le manager de Lyon, Karim Ghezal s’est confié via Midi Olympique.

Ce-dernier avoue avoir fait de cette compétition un objectif majeur lors de son arrivée à Lyon, en cours de saison. Extrait:

En effet, lorsque je suis arrivé au club, je me suis servi à fond de cette Coupe d’Europe. Mon premier match officiel se jouait à Parme, il n’était même pas télévisé. La première chose que j’avais dite, à l’époque, c’était qu’il fallait que le Lou soit de nouveau craint et respecté. Puisque la mission qui m’avait été confiée à ce moment-là était de sauver le club, j’avais tout misé sur les matchs à l’extérieur.

Pour moi, c’était vraiment la cible pour sauver le club. Ce match à Parme, on l’a gagné de deux points au bout d’un voyage de sept heures en bus… Quelque part, il a été fondateur. Ensuite, on est allé chercher un match nul au Racing, puis une victoire à Bordeaux. Quand on fait les comptes, on se dit que si on n’avait pas pris ces six points, le club ne pourrait pas lancer sa campagne de réabonnement dès lundi.

Il s’est rapidement rendu compte que ses joueurs avaient pour ambition de remporter cette compétition. Extrait:

Très vite, je me suis rendu compte que les joueurs voulaient jouer cette Coupe d’Europe. Certes, il y avait le maintien à jouer, mais ils avaient beaucoup d’affect pour cette Coupe puisqu’elle avait été gagnée en 2022. Et ils se sont pris au jeu… Je revois ces deux transformations de Martin Méliande à Parme, qui nous permettent de gagner… Il y a aussi eu le match au Connacht, qui m’a permis de voir l’ensemble du groupe.

Et puis, on a enchaîné avec Cheetahs, on a pris le champion en titre (les Sharks, NDLR) en huitièmes, ensuite il a fallu gagner aux Ospreys en faisant tourner, parce que ce match se situait six jours après un gros rendez-vous en championnat. Cela a permis d’impliquer tout le groupe. Et nous voilà en finale, qui s’annonce être un match important pour l’histoire du club et aussi pour la carrière des joueurs. Cette semaine, il n’y a quatre équipes en Europe qui préparent un match : Northampton, Bordeaux, Bath et nous. Tout le reste est en vacances. Cela permet de poser le décor…

Il comprend que Bath soit annoncé favori pour ce match. Mais il rappelle que le LOU a également de grands joueurs qui peuvent inverser la tendance. Extrait:

Quand on regarde sur le papier, Bath est premier du championnat d’Angleterre – dont Northampton est actuellement neuvième – et roule sur tout le monde. Mais nous aussi avons un effectif avec des joueurs de niveau international : des Camille Chat, des Mickaël Guillard, un Théo William veut aussi participer. On aura une charnière internationale en face, oui, mais nous avons de notre côté une paire Couilloud-Berdeu. Et derrière, on a des grands joueurs, des Niniashvili, des Vincent Rattez qui ont fait des Coupes du Monde, des Ethan Dumortier. Donc, ce sera un match ouvert.

Pour conclure, Karim Ghezal refuse d’affirmer que les dernières défaites frustrantes du LOU en To 14 ont entamé la confiance de son groupe à l’approche de cette finale. Extrait:

Non, pas du tout. En Top 14, on a atteint l’objectif qu’on s’était fixé, c’est-à-dire sauver le club. Nos deux derniers matchs se sont joués à 2 points et 1 point, ça veut dire qu’on était dans la partie. Certes, il faut faire en sorte que ça bascule plus souvent en notre faveur, comme on y est parvenu à Bordeaux, au Racing ou aux Ospreys. Mais là où je suis plutôt satisfait, c’est qu’à l’extérieur, l’équipe ne lâche pas un match. Je la trouve plutôt compacte, consistante.

En défense, on est désormais capable de défendre beaucoup de temps de jeu, même si l’on peut parfois être en difficulté sur nos couvertures. En conquête, même si on n’est pas toujours constant, on est capable de hausser notre niveau. Je ne suis pas inquiet, les joueurs non plus. Ils n’ont désormais plus qu’une envie, c’est de partir à Cardiff, faire un grand match et bien représenter leur club, leur territoire et leur famille. Pour ça, il va falloir se sacrifier pendant 80 voire 100 minutes.

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