Ce vendredi soir, Bath s’est imposé contre le LOU Rugby à l’occasion de la finale de la Challenge Cup.

Interrogé via Midi Olympique, l’ouvreur de Bath, Finn Russell a exprimé sa grande joie.

Il s’attendait à un match très compliqué face à Lyon. Extrait:

Justement, comme j’ai souvent joué face à des formations françaises, je sais à quel point c’est compliqué de les battre. Il y a des facteurs X dans chaque club de Top 14. En fin de première mi-temps, quand nous avons pris deux cartons jaunes, je me suis dit que ça allait être difficile. Mais le fait que Lyon ne marque pas de points à ce moment-là nous a boostés pour la suite de la rencontre. Pour répondre clairement à la question, ça ne me change pas grand-chose de jouer contre des Français, des Anglais ou des Irlandais. Je suis simplement heureux d’avoir gagné.

Il évoque un effectif Lyonnais pléthorique. Extrait:

Quand tu vois qu’un joueur comme Semi Radradra ne joue pas, cela prouve la qualité de l’effectif du Lou. Dans la ligne de trois-quarts lyonnaise, il y a énormément de joueurs qui peuvent faire des différences. Et devant aussi. Je connais bien Camille Chat par exemple, qui avance facilement. C’est pour toutes ces raisons que nous avons cherché à les coincer chez eux. Chaque coup de pied était destiné à gagner du terrain et ne pas leur laisser des occasions de contre-attaquer.

On a réussi à les mettre sous pression avec notre jeu au pied. Ben (Spencer NDLR) est, je pense, le meilleur dans ce secteur. Nous avons réussi à faire reculer les Lyonnais. Et puis, ça les a obligés à couvrir le second rideau, ce qui nous a offert des espaces.

Il avoue avoir eu peur suite au plaquage dangereux de son coéquipier Sam Underhill sur Davit Niniashvili. Extrait:

Bien évidemment que j’ai eu peur. Niniashvili est plaqué par un joueur et change sa course. Sam est un mec qui est très rude au plaquage, il n’y allait pas pour faire mal. Ça se joue en une fraction de seconde. La saison dernière, nous avions terminé la finale de Premiership à quatorze. On se serait adapté même si ce n’est jamais simple.

Il explique comment Bath a réussi à étouffer le LOU. Extrait:

Tout le monde est conscient que nous avons des joueurs qui sont puissants, tout comme Lyon d’ailleurs. Nous sommes parvenus à contenir le jeu lyonnais en les faisant reculer à l’impact, notamment sur des phases où leur demi de mêlée s’appuyait sur ses avants pour construire une attaque.

Désormais, il pense à la fin de la saison en Premiership. Extrait:

Je me dis que nous n’avons pas encore vécu les plus beaux moments de cette saison. Nous avons l’occasion de gagner un troisième titre après la Premiership Rugby Cup et cette Challenge Cup. On espère bien évidemment tout remporter mais ce n’est jamais simple. Quand on va retourner à l’entraînement lundi ou mardi, il va falloir repartir à zéro pour rester bien concentré sur le championnat.