Ce dimanche, les joueurs Bordelais ont célébré leur victoire Européenne avec leurs supporters.

Interrogé via L’équipe, le président de l’UBB, Laurent Marti a évoqué un moment incroyable.

Il affirme qu’Arthur Retière a été davantage impressionné par cette célébration que celles effectuées avec Toulouse et La Rochelle, les années précédentes. Extrait:

Ah ouais… C’était assez magique, incroyable, on ne s’attendait pas à avoir du monde comme ça. C’est un moment très très fort et Arthur Retière (qui a déjà gagné la compétition avec La Rochelle, en 2022 et Toulouse, en 2024) avait l’air de dire qu’il y avait plus ici qu’à La Rochelle et à Toulouse (rires).

J’ai senti l’émotion monter sur le bus à impériale car on voit tout ce monde et on se dit que c’est hallucinant. Ces heureux, des enfants, des grands, des jeunes, des vieux… C’était magique. Magique (Il le répète).

Le dernier titre des Girondins (en foot) c’était en 2009, Bègles (en rugby) en 1991. Cette ville est sportive et elle était malheureuse de ne pas voir une équipe gagner.

Il confirme que ce titre Européen est désormais plus fort que la montée en Top 14 de 2011. Extrait:

Ça y est, ce titre est passé devant. Cette finale de 2011 est longtemps restée mon match préféré parce que c’était une vraie progression, on passait en Top 14. Là, c’est un titre. Et les titres, il y en a deux possibles. Celui-là restera gravé.

Bien évidemment, Laurent Marti n’est pas rassasié. Extrait:

C’est un objectif atteint, surtout, une récompense de tous les efforts qu’on a pu faire. Ce n’est pas un aboutissement. Si on le voit comme ça, dans deux ans, on sera dixièmes de Top 14. Cette compétition, j’avoue que je n’avais pas cerné à quel point elle était magique et s’il n’y avait pas eu Yannick (Bru, le manager), on ne la gagnait jamais. Yannick m’a tout de suite dit que c’était une super compétition, qu’il fallait la jouer à fond. Et il avait raison. Christophe Laussucq m’en parlait aussi récemment. Il a gagné deux fois le Top 14 avec le Stade Français, il avait 25, 26 ans, et il avait perdu une finale de Coupe d’Europe. Il pensait à l’époque qu’il allait en rejouer une sans souci rapidement. Et non, il n’y est jamais revenu. Nous, on a gagné cette finale, et on savoure aujourd’hui.

Il ne manque pas d’encenser son manager Yannick Bru. Extrait:

Pour moi, il fait partie des tous meilleurs managers français, si ce n’est le meilleur. C’est le vrai haut niveau. J’admire d’abord son humilité, pour moi c’est une forme de compétence et d’intelligence quand on a eu une telle carrière comme joueur puis entraîneur. Ensuite, c’est un technicien, qui a l’expérience du haut niveau. Et c’est enfin un redoutable compétiteur. On n’y serait pas arrivé sans lui. Il nous a amené cette culture Coupe d’Europe. Moi, la Champions Cup, si on me disait  tu vas la gagner », je signais tout de suite, évidemment, mais ce n’est pas une compétition qui me fascinait. Yannick a beaucoup insisté sur l’importance de cette compétition, je sentais presque qu’il la préférait au Top 14. Je l’ai laissé faire et on voit le résultat (rires).

Concernant le déplacement à Toulon programmé dimanche, il se demande dans quel état seront ses joueurs. Extrait:

Ce n’est pas facile à gérer. On va aller à Toulon (dimanche), il est possible que je rejoue et Yannick (Bru) aussi (rires). Je ne sais pas dans quel état les joueurs seront mais on honorera le maillot, c’est sûr. Il faudra faire le boulot contre Vannes pour absolument finir second mais ce n’est pas gagné. Et après, on sait que ce seront des matches de muerte…