Figure emblématique du rugby mondial, Warren Gatland entame un nouveau chapitre inattendu de sa carrière.

À la surprise générale, l’ancien sélectionneur du Pays de Galles et des Lions britanniques et irlandais a accepté de rejoindre le staff du club uruguayen de Peñarol pour une mission express de trois semaines, au moment où l’équipe joue gros en Super Rugby Americas.

Évincé par la fédération galloise après un Tournoi des Six Nations décevant, le technicien néo-zélandais n’a pas tardé à rebondir. Sollicité par la fédération uruguayenne, Gatland est arrivé à Montevideo pour épauler l’encadrement du leader actuel de la compétition continentale.

Peñarol, en tête du classement, s’apprête à affronter les Pampas argentins ce vendredi lors de la dernière journée de la phase régulière, avant d’aborder les demi-finales et une éventuelle finale.

Depuis lundi, Gatland collabore avec le staff en place, dirigé par l’ex-international uruguayen Ivo Dugonjic. L’objectif est clair : offrir à Peñarol un avantage tactique décisif dans la course au titre, tout en insufflant son expérience unique à un rugby sud-américain en pleine expansion.

Mais cette aventure pourrait ne pas s’arrêter là. La fédération uruguayenne envisage déjà de prolonger cette collaboration cet été, en vue des éliminatoires de la Coupe du monde 2027. L’Uruguay affrontera le Paraguay en août, avec en ligne de mire une finale qualificative contre le vainqueur du duel Chili-Brésil. Une mission à la hauteur de l’expertise de Gatland, qui pourrait devenir un atout précieux pour les Teros dans leur quête de Mondial.

L’arrivée de l’un des coachs les plus titrés de la planète dans un championnat émergent comme le Super Rugby Americas marque un signal fort : l’Uruguay, et plus largement l’Amérique du Sud, veulent désormais jouer dans la cour des grands.