Cet ancien joueur emblématique de Toulouse prévient ses anciens coéquipiers avant la finale !
Cet ancien joueur emblématique de Toulouse prévient ses anciens coéquipiers avant la finale !
Le jeudi 26 juin 2025 à 22:46 par David Demri
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À l’aube d’un affrontement explosif entre le Stade Toulousain et l’Union Bordeaux-Bègles, Jerome Kaino préfère tourner le dos au passé.
L’ancien All Black, aujourd’hui adjoint à Toulouse, le martèle : la finale 2025 n’a rien à voir avec celle de l’année précédente.
« Ce n’est pas la même équipe »
Il y a un an, Toulouse écrasait Bordeaux en finale du Top 14. Une victoire mémorable (59-3) qui, pourtant, ne résonne plus dans le vestiaire toulousain. Jerome Kaino balaie toute forme de répétition :
Il s’est confié via Rugby Pass :
« On n’approche jamais une finale en pensant que ce sera une victoire facile comme l’an dernier », prévient-il. « Si l’histoire se répète comme en demi-finale de Champions Cup, ce sera un match difficile. Bordeaux-Bègles s’est clairement amélioré. Ce n’est pas la même équipe que celle que nous avons affrontée l’an dernier en finale. »
Avec trois défaites encaissées contre les Girondins cette saison, dont une en demi-finale de Coupe d’Europe, le constat est clair : la dynamique a changé.
Reconnaître les erreurs pour mieux rebondir
Le revers face à l’UBB en mai a laissé des traces. Le staff toulousain n’a pas cherché à l’occulter. « Nous avons été honnêtes et francs à propos de ce match. Nous n’étions pas la meilleure équipe ce jour-là. Bordeaux a su exécuter son plan de jeu bien mieux que nous le nôtre », reconnaît Kaino sans détour. Une déclaration lucide, qui traduit aussi l’humilité d’un groupe en quête de revanche.
Un collectif renforcé pendant les doublons
Au-delà des grandes affiches, c’est dans les moments creux que Toulouse a forgé sa régularité. Privé de ses internationaux pendant les doublons, le club a pu compter sur un réservoir de jeunes particulièrement performants. « Si vous regardez les doublons, quand nos internationaux sont absents, avec nos jeunes, je pense que c’est une énorme réussite », observe l’entraîneur, fier du travail de fond réalisé au sein du club.
Son regard d’éducateur est clair : « Même sans que je ne leur dise rien, les Espoirs voient cette culture de la gagne. Ils sont au contact de l’équipe pro chaque jour, voient comment les cadres s’entraînent et ce que ça exige. »
Une reconversion exigeante mais stimulante
À 41 ans, Jerome Kaino poursuit sa deuxième vie dans le rugby, non sans défis. L’ex-flanker néo-zélandais mesure la transition : « C’est incroyable. Mais je ne dirais pas que c’est facile. Passer de joueur à entraîneur, c’est un vrai challenge. En tant que joueur, tu te concentres sur toi. En tant qu’entraîneur, tu dois veiller sur 50 ou 60 joueurs pour qu’ils soient au meilleur niveau. »
Et pour lui, pas question de s’endormir sur ses acquis : « Si tu restes figé dans tes idées, les autres équipes et joueurs te dépassent. Il faut se renouveler, se remettre en question, et ça, c’est passionnant. »
Un choc de titans pour clore la saison
Toulouse vise un triplé historique. Bordeaux, de son côté, veut définitivement briser le plafond de verre. Et si les Rouge et Noir gardent l’étiquette de favoris, personne n’oublie leur dernière confrontation, perdue sans appel en Champions Cup.
« Chaque année, chaque finale est différente. Il n’y a jamais de copier-coller à ce niveau », insiste Kaino, bien décidé à faire fi des comparaisons.
Samedi soir, au Stade de France, deux géants s’affronteront avec, en ligne de mire, un Bouclier de Brennus plus convoité que jamais. Dans ce contexte ultra-compétitif, seul comptera le présent.
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