Un joueur Toulousain fait son mea culpa après la finale du Top 14 !
Un joueur Toulousain fait son mea culpa après la finale du Top 14 !
Le dimanche 29 juin 2025 à 10:51 par David Demri
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Le Stade Toulousain est allé chercher son 24ᵉ Bouclier de Brennus au terme d’un combat titanesque, samedi soir au Stade de France.
Mais cette finale, remportée en prolongation face à l’UBB (39-33), aurait pu connaître un épilogue plus rapide. Thibaud Flament le sait… et l’assume.
Une faute qui prolonge la nuit
À une poignée de secondes du terme du temps réglementaire, Toulouse menait encore de trois points et semblait filer vers le titre. Mais une faute anodine à première vue a tout changé. Sur une touche bordelaise à l’entrée des 40 mètres, Thibaud Flament tente de contrer le ballon porté mais retombe sur le maul en formation. L’arbitre Pierre Brousset n’hésite pas : pénalité.
Maxime Lucu, imperturbable, égalise (33-33) et envoie les deux équipes en prolongation. Un scénario que le deuxième ligne toulousain a eu du mal à digérer.
« Personnellement, je m’en veux un peu car c’est moi qui fais la faute. Je me dis qu’on aurait pu défendre une séquence et espérer terminer là-dessus. Au final, on part sur l’extra-time », confie-t-il via Actu Rugby, lucide, après la rencontre.
Le mental toulousain comme carburant
Loin d’avoir sombré après ce coup du sort, les hommes d’Ugo Mola ont serré les rangs et fait parler leur expérience. Car si Bordeaux-Bègles semblait avoir pris l’ascendant en fin de match, Toulouse n’a jamais rompu.
« C’était un moment clé dans la partie. De la 70e à la 80e, ils avaient l’ascendant sur l’énergie. À ce moment-là, on aurait pu s’écrouler. On a réussi à se serrer encore plus, rester sur l’énergie qu’on avait emmagasinée depuis 10 jours. On a su garder cette dynamique qui nous a amenés au titre », souligne Flament, toujours via Actu Rugby.
Une finale arbitrée par la discipline
Plus qu’un duel de talents, cette finale a basculé sur la capacité à rester discipliné. Si Toulouse n’a concédé que huit pénalités dans ce bras de fer, Bordeaux a franchi la ligne à 17 reprises, dont deux fautes lourdes de conséquences dans les prolongations.
« C’est probablement l’un des plus beaux titres qu’on a été chercher avec ce groupe depuis quelques années », savoure Flament, fier du chemin parcouru.
De la fatigue… au bonheur
Physiquement et mentalement épuisés, les Toulousains ont pourtant terminé la soirée en héros. « 100 minutes c’est long. C’est éprouvant physiquement et psychologiquement. Quand on gagne, tout passe à la trappe. C’est que du bonheur », conclut Thibaud Flament, prêt à savourer un nouveau titre, malgré ce petit accroc qui, finalement, n’aura pas empêché le Stade d’accrocher une ligne de plus à son incroyable palmarès.
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