Les chiffres fous de la finale entre Toulouse et Bordeaux-Bègles !
Les chiffres fous de la finale entre Toulouse et Bordeaux-Bègles !
Le dimanche 29 juin 2025 à 18:06 par David Demri
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Une finale à la hauteur des attentes, une prolongation historique, des stars au rendez-vous, et une intensité rare : ce Toulouse – Bordeaux-Bègles a tenu toutes ses promesses. Victoire 39-33 du Stade Toulousain après 100 minutes de combat.
Midi Olympique dévoile les chiffres marquants de ce choc de titans.
100 minutes de suspense total
Un an après le 59-3 infligé par Toulouse en finale à Bordeaux, les Girondins ont montré un tout autre visage. Résultat : la finale 2025 s’est jouée… en prolongation ! Du jamais vu depuis 2005, et le Biarritz – Stade Français (37-34). C’est seulement la 14e fois qu’une finale de première division ne se termine pas dans le temps réglementaire. Cent minutes de tension, de combat, et surtout de plaisir pour les amoureux du rugby.
17 pénalités : l’indiscipline coûte cher à l’UBB
Yannick Bru ne s’en est pas caché après le match : son équipe a été trop sanctionnée pour espérer décrocher le Bouclier. Deux cartons jaunes (Petti à la 30e, Bochaton à la 55e), 20 minutes en infériorité numérique et 17 pénalités concédées, dont 4 en mêlée fermée. À ce niveau, ça ne pardonne pas.
En comparaison, les Toulousains n’ont été pénalisés que 8 fois.
Toulouse a eu le ballon, Bordeaux l’a mieux utilisé
Les chiffres sont clairs : Toulouse a légèrement dominé la possession (52 %) et surtout l’occupation (57 % du temps dans le camp adverse), notamment grâce à une stratégie de jeu au pied plus marquée (43 coups de pied joués, contre 37 pour Bordeaux).
Mais attention : lorsqu’ils avaient le ballon, les Bordelais faisaient mal. Ils ont passé 58 % de leur possession dans le camp toulousain, contre seulement 36 % pour Toulouse. Toutefois, dans les zones de vérité (les 22 mètres), les Rouge et Noir ont été plus tranchants (56 % de possession dans les 22).
Bochaton, de l’ombre à la lumière (puis retour)
Très actif défensivement, Pierre Bochaton a impressionné dans le combat, avec 17 plaquages réussis sur 18 tentés. Il finit meilleur plaqueur du match devant les spécialistes Jack Willis (13/14) ou François Cros (13/14). Malheureusement, son carton jaune restera dans les mémoires. Une prestation à double tranchant.
Thomas Ramos, entre record et légende
Avant cette finale, Thomas Ramos était déjà le meilleur marqueur de l’histoire du Top 14 en finale (68 points). Il a enfoncé le clou avec une prestation parfaite : 6 pénalités, 3 transformations, 24 points au total. Il atteint désormais 92 points inscrits en finale de Top 14, un chiffre stratosphérique.
Et comme si ça ne suffisait pas, il sortait tout juste d’une demi-finale record (22 points, un record pour ce stade de la compétition). Deux matchs, 46 points : Ramos aura été le métronome toulousain de ces phases finales.
Cette finale 2025 aura été un véritable concentré d’émotion, de talent, de tension et de dramaturgie. Elle aura aussi rappelé que les détails font toute la différence à ce niveau. Entre la gestion de la discipline, la précision de Ramos, et l’expérience des Toulousains, Bordeaux n’est pas passé loin.
Mais à l’arrivée, c’est bien Toulouse qui s’impose encore. Pour la 24e fois de son histoire.
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Quand un toulousain arbitre les toulousains dans une finale de Top14 – sans que cela n’interpelle personne – il ne faut pas s’étonner que l’UBB ait été sanctionnée deux fois plus que l’adversaire du jour ! S’agissant de la Champion’s Cup où on a affaire à des arbitres étrangers, bizarrement, le résultat est l’inverse : on peut donc regretter ce hiatus qu’est la nomination d’un directeur de jeu pas totalement neutre … surtout pour une finale !