Ce joueur Toulousain qui a provoqué la sortie définitive de Louis Bielle-Biarrey !
Ce joueur Toulousain qui a provoqué la sortie définitive de Louis Bielle-Biarrey !
Le lundi 30 juin 2025 à 0:44 par David Demri
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Annoncé incertain dans les jours précédant le choc tant attendu, Louis Bielle-Biarrey a finalement débuté la finale du Top 14… pour en sortir à la pause, visiblement diminué. Aligné face au Stade Toulousain, l’ailier vedette de l’UBB n’a jamais pu véritablement peser sur la rencontre. Une apparition express sur la pelouse du Stade de France qui pose question, tant sur son état physique que sur la gestion de son retour.
Si Yannick Bru avait tenu à rassurer sur la condition de son joueur avant la rencontre, le terrain a livré une toute autre réalité. « Vous l’avez vu comme moi, il prend un tampon terrible sur le coup d’envoi », a expliqué le technicien après la rencontre.
Selon lui, « il a pris un coup sur la crête iliaque » qui l’a empêché de poursuivre la partie. Mais les doutes étaient déjà présents, l’encadrement évoquant des signes de fatigue généralisée depuis plusieurs jours, et une absence remarquée lors de la demi-finale.
Dès l’entame, le match tourne à la confrontation directe avec Juan Cruz Mallia. Trois fois dans les dix premières minutes, le Toulousain percute violemment son vis-à-vis, notamment sur les renvois de Romain Ntamack, comme l’explique Midi Olympique. Lors du dernier contact, l’ailier tricolore se relève en boitant, le visage marqué. Et ce n’est que le début d’une première période éprouvante.
Sur une situation de surnombre côté gauche, Bielle-Biarrey ne parvient pas à capter la passe de Nicolas Depoortère. Un en-avant sifflé par l’arbitre, suivi d’un nouveau plaquage intense de Mallia. Le geste est musclé, ponctué d’une tape sur le casque, mi-provocatrice, mi-complice. Sur le bord du terrain, les soigneurs sont régulièrement appelés, et l’ailier semble peu à peu s’effacer du jeu.
Symbole de ses difficultés : il n’aura parcouru aucun mètre ballon en main. Malgré ses 33 essais en 31 matchs cette saison, le feu-follet de l’UBB est resté muet. Lors d’une accélération de Thomas Ramos à la 22e minute, il tente de revenir, mais sa pointe de vitesse semble absente. Un constat cruel.
La sortie à la pause était inévitable. Arthur Retière entre en jeu, tandis que Bielle-Biarrey, visiblement atteint, rejoint les vestiaires pour ne plus en ressortir. « Les phases finales n’ont pas voulu sourire à Louis », regrettait Yannick Bru, conscient que cette performance restera comme un contretemps douloureux dans la saison exceptionnelle de son joueur.
Au-delà du résultat, cette finale soulève une nouvelle fois la question de la protection des joueurs dans le rugby moderne. La fragilité de certains profils, même les plus explosifs, rappelle l’exigence physique extrême du haut niveau. Et pose une question : fallait-il prendre le risque ?
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Il y avait un contrat sur l’ailier Bordelais. Il était systématiquement visé sur les coups d’envoi…
C’est très probable, et c’est quelque chose que l’on risque de voir de plus en plus fréquemment avec ce fameux carton rouge de 20 minutes.
évidemment, ça n’est pas son point fort les ballons hauts
on cherche toujours le point faible de l’équipe adverse
Chose qui arrive à tous les matchs quand une équipe identifie certains joueurs avec des faiblesses, régulières ou ponctuelles.
La zone de Jalibert, par ex, était souvent attaquée auparavant du fait de sa faiblesse en défense (même s’il a progressé depuis).
Et donc quand un joueur arrière revient de blessure, est un peu moins en forme … il est souvent ciblé sur les ballons hauts. Très classique.
Quand tu es un petit joueur (par la taille) pas reconnu pour ton attitude sur les ballons hauts, ben tu vises le joueur sur les renvois, et tu ne vas pas viser Petti.
Bru aurait dû anticiper ce fait, pour mettre LBB à l’arrière sur les renvois et Buros sur l’aile, c’est ce qui a été fait après quelques temps de jeux.
Dans la même veine, Jalibert a fait des renvois directement sur Flament, ou alors Toulouse est arrivé à positionner au bon endroit Flament.
Clairement la bataille des renvois a été gagnée par Toulouse, quand on pense aux difficultés qu’ils ont eus sur les derniers matchs, ils ont dû sacrément travailler cette phase.
En règle générale sur les renvois, les ailiers de Toulouse sont au centre du terrain soutenus par les centres, et la troisième ou la deuxième ligne est sur la touche dans les 22. Si tes troisièmes ou deuxièmes lignes ne sont pas trop manches sur les réceptions de ballons, il me semble que c’est une bonne organisation, tu crées plus facilement un regroupement avec un troisième ou un deuxième ligne soutenu par un autre avant.
Oui clairement
Il y avait un contrat sur tous les Bordelais. On appelle ça un match
Ils veulent juste donner une connotation mafieuse à leur commentaire….
Ralala, ces vilains et méchants Toulousains qui rentrent sur un terrain de rugby juste pour …..jouer au rugby….pour les prochains matchs de TOP 14, on fera du flag rugby, pour ne pas trop secouer nos adversaires.. à part ça, N’TMCK, il sort à cause d’un câlin trop appuyé ?
A partir du moment où la règle est respecté !
Après c’est au staff de s’adapter. En le faisant défendre le champ profond.
Ah le fameux fair play toulousain, sous l’oeil bien complice de l’arbitre
c’était juste un plaquage
que voulais tu que l’arbitre dise
Tu ne savais pas ?
Il y a une règle bien spéciale pour LBB : defense de lui toucher l’os iliaque. Et l’arbitre ne l’a pas sifflé.
Rhoooo! Le vilain arbitre!
Ha la fameuse c..rie de miles; On s’y habitue malheureusement
Non on ne s’habitue pas … Certains laissent faire , nuance.
Moi non
Amusants ou affligeants ces commentaires venant de guguss qui ne parlent que de guerriers et de destroncher
Tu oublies les contrats genre mafia… Drôle d’état d’esprit effectivement.
Certains doivent penser que ça fait virile…
Quels échanges pathétiques et de bas étages ici !
Heureusement que Dédé34 relève le niveau, merci pour ton analyse pertinente.
St_Medias, azerty et sam ont également fait des interventions intéressantes, tout n’est pas à jeter finalement.