L’incendie qui a ravagé une partie du Stade Aimé-Giral représente un préjudice de 200 000 à 300 000 euros !

L’incendie qui a ravagé une partie du Stade Aimé-Giral représente un préjudice de 200 000 à 300 000 euros !

Le jeudi 10 juillet 2025 à 9:27 par David Demri

2 Commentaires

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Le calme espéré après une saison sous tension a été de courte durée à Perpignan.

Dans la nuit du 4 au 5 juillet, des individus se sont introduits au stade Aimé-Giral, théâtre des matchs de l’USAP en Top 14. Quelques heures plus tard, un incendie s’est déclenché dans les hauteurs de la tribune présidentielle, causant d’importants dégâts.

Le sinistre, passé sous silence jusqu’à mercredi, suscite aujourd’hui une onde de choc en ville comme au sein du club catalan.

Trois loges sont totalement détruites, la toiture a été partiellement touchée, et le tableau d’affichage ne fonctionne plus.

Une première estimation évoque un préjudice compris entre 200 000 et 300 000 euros. « Le préjudice sera au moins de 200 000 à 300 000 euros, selon une première expertise », a indiqué Sébastien Ménard, adjoint aux Sports de la ville de Perpignan.

En tant que propriétaire des lieux, la municipalité devra lancer des réparations d’ampleur. « Plusieurs mois seront nécessaires avant la remise en état », ajoute-t-il.

Les images issues de la vidéosurveillance confirment une intrusion nocturne par plusieurs personnes. Mais l’origine du feu reste à établir.

« Ce qu’ont démontré les premiers éléments de l’enquête, grâce aux caméras de surveillance, c’est que plusieurs individus ont pénétré dans le stade », confirme le président de l’USAP François Rivière. « J’ignore aussi quelle est l’origine de l’incendie, c’est à l’enquête de le déterminer. Est-ce que c’est un acte de malveillance ou est-ce que c’est accidentel ? »

Ce contretemps est malvenu pour le club catalan, qui a sauvé sa place dans l’élite de justesse en s’imposant lors du barrage face à Grenoble (13-11). Le début de la saison approche, mais certaines zones du stade pourraient rester inaccessibles jusqu’à l’automne.

« À l’heure où je vous parle ce mercredi soir, il n’y a aucune incertitude », insiste François Rivière, déterminé à connaître les causes exactes du sinistre.

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2 Commentaires

  1. GéGé 10 juillet 2025 at 11h- Répondre

    encore des psy ?

  2. boblarouve 10 juillet 2025 at 17h- Répondre

    il y a beaucoup d’incendies en ce moment ….