Ce joueur du XV de France qui veut faire taire les gens : « Je me moque un peu des commentaires, les gens ne sont pas à notre place »

Ce joueur du XV de France qui veut faire taire les gens : « Je me moque un peu des commentaires, les gens ne sont pas à notre place »

Le jeudi 10 juillet 2025 à 22:34 par David Demri

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Ce samedi, le XV de France affrontera les All-Blacks à l’occasion la Tournée estivale en Nouvelle-Zélande.

Ce jeudi matin, le sélectionneur des Bleus, Fabien Galthié a dévoilé la composition d’équipe pour cette rencontre.

On notera la titularisation du pilier droit Georges-Henri Colombe, futur joueur du Stade-Toulousain.

Le désormais ex-Rochelais, qui va fêter sa 10ème sélection avec les Bleus ce samedi, s’est confié via Sud-Ouest.

Il explique vouloir faire taire les gens qui ne voient en lui qu’un simple « potentiel. Extrait:

Un immense potentiel ? Je l’entends depuis que j’ai 12 ans. Je m’y suis fait et je m’efforce de travailler. J’essaie de faire taire les gens qui disent que je ne suis qu’un potentiel. Voilà tout. Je fais mon petit bonhomme de chemin. Je ne me pose pas de question.

J’écoute, je prends tout ce que j’ai à prendre. Je travaille en silence. Je suis quelqu’un qui prend la vie comme elle vient : je vis au jour le jour. J’entends forcément ce qu’on me dit et je le prends en compte. Mais j’ai ma manière de travailler.

Questionné sur son physique très imposant, il évoque « les gènes ». Extrait:

C’est dans les gènes. J’essaie d’en profiter. Mais ça ne signifie pas qu’il ne faut pas le travailler. Enfant, je faisais pas mal de sports, mais aussi de la musique. J’essayais de toucher à tout.

Il ne souhaite surtout pas tomber dans la facilité. Extrait:

En se bougeant ! En se disant qu’on a un gros potentiel, qui est certes un atout, mais ça ne fait pas tout. Certains n’ont pas le même potentiel physique et sont obligés de travailler deux fois plus. C’est un moteur. Il y a forcément des coups de moins bien. Une saison est longue : c’est un peu en dents de scie.

Je suis quelqu’un qui ne se pose pas beaucoup de questions mais qui se remet en question. Je sais que je peux être un acharné de travail et me laisser aller deux semaines après. Mais ça arrive à tout le monde dans la vie de tous les jours. Quand tu n’as pas envie de te lever pour aller bosser, tu te forces quand même. Des gens ont des métiers plus durs que le nôtre. J’ai la chance de faire ce que j’aime. Ça pousse à se « déchirer » pour être plus performant.

Concernant son inconstance dans la mêlée, là encore il ne manque pas de réagir sans langue de bois. Extrait:

Je me moque un peu des commentaires. Les gens ne sont pas à notre place. Le boulot d’un pilier ne se résume plus à la mêlée ou aux taches de l’ombre. On lui demande désormais de courir à 32 km/h, de défendre et d’attaquer.

Je ne me pose pas trop de questions. Tu peux être dominant, mais être surpris sur la mêlée suivante par un mec un peu plus vicieux. C’est un métier où tu apprends tous les jours. À 35 ans, il arrive encore à Uini Atonio de se faire prendre. Ça arrive à tout le monde.

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