Mathieu Acebes : « Au-delà de 3 mètres, il faut vraiment être préparé car il ne faut pas rigoler avec la nature »
Mathieu Acebes : « Au-delà de 3 mètres, il faut vraiment être préparé car il ne faut pas rigoler avec la nature »
Le vendredi 11 juillet 2025 à 12:04 par David Demri
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À 37 ans, Mathieu Acebes continue de faire vibrer les terrains du rugby professionnel, tout en entretenant une autre passion, plus ancienne et plus intime : le surf. Depuis son retour au Pays basque pour terminer sa carrière au Biarritz Olympique, l’ancien capitaine de l’USAP s’adonne plus que jamais à ce sport qu’il pratique depuis l’enfance.
Natif de Bayonne, il explique sa passion pour le surf.
Il s’est confié via Midi Olympique :
« Quand tu es natif de Bayonne, la pelote, le rugby et le surf sont les trois sports principaux ». Initié à la glisse dès l’âge de 7 ans, il a touché à toutes les disciplines de la vague : du bodyboard au foil, en passant par le longboard.
Durant ses années à Perpignan, il n’a jamais totalement délaissé l’océan, profitant de belles sessions du côté de Canet-en-Roussillon :
« J’ai eu la chance d’avoir de très belles sessions à Perpignan […] en mer Méditerranée, de surfer des vagues incroyables en étant presque seul dans l’eau ».
Globe-trotter de l’ovalie, Acebes l’est aussi du surf, avec des « surf trips » aux Maldives, en Indonésie, en Australie ou encore en Nouvelle-Zélande. « En 2017, nous sommes partis faire un boat trip pendant douze jours aux Maldives. Les vagues étaient folles », se souvient-il.
Des souvenirs qu’il compte enrichir après sa retraite sportive, prévue pour juin 2026, par un nouveau voyage avec ses amis les plus proches.
Sur la côte basque, le rugbyman est bien intégré à la communauté locale des surfeurs. « J’ai toujours fait du surf avec eux, à Anglet, sur la plage du Club », confie-t-il à propos de ses amis longboardeurs. Son spot préféré ? Parlementia, où il s’est déjà retrouvé en difficulté : « Une série a décalé et m’a pété devant. Je peux vous assurer que je n’en menais pas large. Quand tu rentres dans l’eau, tu as le palpitant. À la moindre faute, ça peut te mettre en difficulté. Au-delà de 2,50 mètres ou 3 mètres, il faut vraiment être préparé, car il ne faut pas rigoler avec la nature. »
Entre adrénaline et apaisement, le surf joue un rôle essentiel dans sa routine :
« Le surf, c’est pour mon plaisir personnel, ça me vide la tête, encore plus depuis que je suis professionnel ».
Et au-delà du mental, il en tire aussi un vrai bénéfice physique. « Il faut être en forme pour bien surfer […] Au niveau des dorsaux, des épaules, du souffle et du gainage, c’est un sport assez complet et difficile ».
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