Le papa de Théo Attissogbe aurait préféré que son fils choisisse un autre sport que le rugby : Il reste toujours très inquiet !

Le papa de Théo Attissogbe aurait préféré que son fils choisisse un autre sport que le rugby : Il reste toujours très inquiet !

Le vendredi 11 juillet 2025 à 19:08 par David Demri

1 Commentaire

Publicité

Révélation inattendue du premier test face aux All Blacks, Théo Attissogbe sera une nouvelle fois titulaire ce samedi à Wellington. À seulement 20 ans, l’ailier palois a séduit les observateurs, jusqu’à faire naître des comparaisons avec des légendes.

Pour son père Jean-Claude, pourtant, chaque match reste une épreuve… pleine de fierté et de retenue.

Le rugby n’était pas une évidence. Ni pour Jean-Claude, ni pour son fils. Enfant plein d’énergie, Théo a longtemps jonglé entre plusieurs disciplines.

« Théo a testé plusieurs sports avant de se mettre au rugby : le judo, l’athlétisme, le basket, et même un peu de pelote basque », raconte Jean-Claude via Le Parisien, la voix encore empreinte de prudence. Mais Théo insistait. Fort. « Il a négocié, négocié, et a fini par me saouler (rires). Donc j’ai dit oui, et il a commencé à sept-huit ans à Peyrehorade, dans les Landes. »

Un chemin construit à force de volonté

Même une fois le feu vert obtenu, le père restait en retrait. « Je me cachais dans un coin pour ne pas que ça lui mette la pression. Tant qu’il n’était pas blessé, ça m’allait. »

Les premières années se passent sans accroc. Le casque ? Un compromis difficile à tenir. « Il a fallu aussi longuement négocier pour qu’il accepte de porter un casque, mais avec ses cheveux qui poussaient, c’était compliqué. Donc finalement, Théo ne l’a plus mis. »

Adolescent, Théo prend la route du Stade Montois et rejoint Mont-de-Marsan au lycée. Puis vient le Top 100, vitrine nationale des jeunes talents. Les sollicitations arrivent, mais Jean-Claude freine encore. « Toujours à cause des blessures, mais aussi par rapport à sa scolarité. C’était hors de question qu’il abandonne les études pour le rugby. »

Finalement, la Section Paloise remporte la mise. Trois ans plus tard, Théo jongle entre le Top 14, l’équipe de France… et une école de commerce. « Et c’est très important qu’il ne lâche pas ça. »

Une ascension fulgurante, entre émotion et vigilance

Son doublé contre le pays de Galles, en janvier, a marqué un tournant. Jean-Claude y était. « En plus, il a mis ses essais du côté de la tribune où je me trouvais. Donc forcément, il y a de la fierté là. »

Mais il n’oublie jamais ce qui le tracasse depuis le premier jour : les chocs. « L’essentiel, c’est qu’il ne se blesse pas. Pour l’instant, il a réussi à éviter les gros caramels quand on est allés le voir au stade. »

Comparé à Serge Blanco par les médias néo-zélandais, Théo reste impassible. Et son père aussi : « Bon, ça n’est pas lui qui a choisi cette comparaison. Donc, tant qu’il garde les pieds sur terre… Moi, j’ai vu jouer Blanco, et pas lui. »

En tournée avec les Bleus, Théo continue d’étonner. À la maison, Jean-Claude garde ses distances. « Là, il est en Nouvelle-Zélande et on parle un peu mais pas vraiment de rugby. C’est surtout pour savoir s’il va bien, s’il a bien dormi, etc. »

La Coupe du monde 2027 ? « On n’en parle pas. Déjà, parce que c’est loin. Et aussi parce que je le laisse faire sa vie. »

Ce samedi, une nouvelle page s’écrira face aux All Blacks. Mais quoi qu’il arrive, Jean-Claude continuera à observer discrètement, entre inquiétude et admiration.

Publicité

1 Commentaire

  1. Pépé Jo 12 juillet 2025 at 15h- Répondre

    Il était où sur le premier essai il risquai pas de se faire mal….