Le deuxième test de la tournée en Nouvelle-Zélande a tourné au cauchemar pour les Bleus. Dominé dans tous les secteurs par des All Blacks largement supérieurs, le XV de France a concédé une lourde défaite (43-17), la plus importante depuis la prise de fonctions de Fabien Galthié.

Au-delà du score, les statistiques du match soulignent cruellement l’écart entre les deux formations ce samedi à Wellington selon L’Equipe.

Une défense dépassée comme rarement

2344. C’est le nombre de jours écoulés depuis la dernière fois que l’équipe de France avait encaissé six essais dans un même match. Il faut remonter au 10 février 2019 pour retrouver un tel naufrage défensif, face à l’Angleterre (44-8) sous l’ère Jacques Brunel. Une piqûre de rappel douloureuse pour une sélection qui, depuis plusieurs années, faisait de la solidité défensive une marque de fabrique.

Un revers historique sous Galthié

Avec 26 points d’écart, cette défaite entre dans les annales comme la plus lourde sous la houlette de Fabien Galthié. Elle dépasse celle concédée face à l’Irlande (38-17) en février dernier à Marseille lors de l’ouverture du Tournoi des Six Nations. Un signal fort, qui illustre une baisse de régime inquiétante pour une équipe en reconstruction.

Une intensité défensive en berne

Alors qu’ils avaient réalisé un impressionnant total de 221 plaquages lors du premier test à Dunedin, les Français n’en ont effectué que 143 à Wellington. Un chiffre bien inférieur à celui des Néo-Zélandais (155), qui ont en plus affiché un meilleur taux de réussite (90 % contre 85 %). Seul motif de satisfaction : les 19 plaquages de Pierre Bochaton, meilleur plaqueur du match.

Des ballons volés et une conquête en souffrance

Autre secteur en grande difficulté : la touche. Les Bleus ont perdu 4 ballons sur 14, n’affichant qu’un taux de réussite de 71 %, loin du 100 % réussi lors du premier test. En face, les All Blacks ont dominé avec 90 % de réussite dans ce domaine, s’assurant un approvisionnement constant en munitions propres.

Une indiscipline coûteuse

Trop souvent pénalisés, les Français ont concédé 14 pénalités, contre 8 côté néo-zélandais. Là encore, c’est un recul net par rapport à la semaine précédente, où les Bleus s’étaient contentés de 9 fautes. Cette indiscipline récurrente a permis aux All Blacks de conforter leur avance, sans jamais être réellement mis sous pression.

Il faudra faire mieux la semaine prochaine…