Un coéquipier de Medhi Narjissi raconte le drame : « Les coachs couraient de partout, c’était la panique ! »
Un coéquipier de Medhi Narjissi raconte le drame : « Les coachs couraient de partout, c’était la panique ! »
Le vendredi 1 août 2025 à 10:09 par David Demri
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Le journal L’équipe consacre un long reportage sur la disparition du jeune Medhi Narjissi, survenu au mois d’août 2024, en Afrique du Sud.
Le jeune pilier du Stade-Toulousain, Noa Tinnirello s’est confié dans les colonnes du journal L’Équipe.
Ce-dernier explique que le jour du drame, l’ambiance était géniale dans le groupe. Extrait:
« On s’est arrêtés à plusieurs endroits, on a vu des otaries, il y avait une ambiance géniale »
Une fois arrivé sur la plage de Dias Beach, le staff a indiqué aux joueurs qu’ils allaient effectuer leur récupération dans l’eau.
Noa Tinnirello avoue avoir été surpris. Extrait:
« Le prépa physique a dit : « On va faire la récup ici. » On était un peu surpris parce que nous n’avions pas d’affaires. À ce moment-là, je ne comptais pas me baigner. »
Le pilier Toulousain raconte ensuite la disparition de Medhi Narjissi. Le drame est survenu alors que le staff technique a accordé cinq minutes supplémentaires dans l’eau à son groupe. Extrait:
« Là, Medhi Narjissi m’a sauté dessus et m’a dit « viens, on va voir Baptiste Veschambre », qui avait l’eau au-dessous des pectoraux. J’ai dit à Medhi « je ne vais pas là-bas. »
Tinnirello raconte ensuite le moment où Medhi a disparu. Extrait:
« J’ai regardé vers la mer et Oscar partait à la nage vers Medhi, qui se trouvait après un rocher vers la droite. Je suis allé vers Medhi en marchant vers le caillou, le courant était très fort puisqu’il arrivait presque à me faire tomber, j’avais l’eau jusqu’aux genoux. Plus je me rapprochais d’Oscar et Medhi, plus ils s’éloignaient.
J’ai pris une vague sur l’épaule qui m’a obligé à m’accrocher au caillou. Ce rocher glissait, l’eau passait par-dessus. J’ai dû nager pour regagner la plage. L’eau était plus forte que moi. Je paniquais. Seuls Oscar et Medhi étaient à l’eau et Robin (le préparateur physique) tentait d’envoyer sa bouée qui revenait forcément avec les vagues. »
Il ne le cache pas : tout le monde était en panique. Extrait:
« Nous étions tous en caleçons. Les coachs couraient partout, c’était la panique. »
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2 Commentaires
Amateurisme… Aucune préparation préalable…
C’est horrible de voir celà
Tout est dit ou presque…Et après certains ici voudraient que la famille Narjissi en »fasse moins » comme on peut parfois lire !!! svp un peu de dignité avec ces gens qui souffrent