Christophe Urios ravi de sa nouvelle méthode de préparation : « Je n’ai jamais connu ça à Clermont »
Christophe Urios ravi de sa nouvelle méthode de préparation : « Je n’ai jamais connu ça à Clermont »
Le samedi 9 août 2025 à 19:33 par David Demri
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Après trois semaines de travail intense, ponctuées des traditionnels Vulcains, l’ASM Clermont s’offre une semaine de repos. L’occasion pour le staff de faire un premier bilan, avec déjà de bons signaux à confirmer lors du stage au Chambon-sur-Lignon.
Pour lancer la saison, le staff a opté pour un changement de cap : pas de ballon pendant les quinze premiers jours, au profit d’un travail physique pur.
Sur le choix de cette nouvelle méthode, Christophe Urios explique la démarche à Midi Olympique. Extrait :
« C’est vrai qu’on a changé un peu la façon d’aborder la préparation, avec une grosse partie physique dissociée durant les quinze premiers jours. D’ordinaire, j’adorais faire une préparation avec du rugby intégré, mais on a choisi de le faire différemment cette saison. L’idée en filigrane, c’est de gommer notre irrégularité et tu peux la gommer de différentes façons. Et on trouvait que de faire des trucs un peu moins « ludiques » ou rythmés, et passer par le fait d’être en face à soi-même et un chrono, c’était plutôt cohérent.»
Sur une éventuelle facilité que certains joueurs pouvaient trouver avec un ballon, il rectifie. Extrait :
« Non, non, surtout pas. C’est juste quand tu fais des choses avec le ballon, c’est moins « dur » que quand tu les fais sans ballon. On a juste voulu être plus dur par rapport à nos imperfections de l’année dernière. Du coup, nos deux premières semaines ont été très chargées. On a fait du rugby quand même, mais tout ce qui relevait de la haute intensité, c’était sans ballon, contrairement à l’année dernière.»
L’entraîneur souligne néanmoins un état d’esprit inédit. Extrait :
«Aujourd’hui, tout ce que je peux dire, c’est que je n’ai jamais connu à Clermont une aussi bonne énergie, cet état d’esprit d’aller au bout. Ça, c’est plutôt positif. Sur le rugby aussi, je trouve qu’on avance bien, parce que l’état d’esprit est là. Mais le seul juge de paix, ce sont les matchs, et ce premier rendez-vous à Brive nous donnera quelques indications.»
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