L’équipementier a travaillé pendant 1 an et demi pour concevoir le maillot de Clermont version 2025 / 2026 !
L’équipementier a travaillé pendant 1 an et demi pour concevoir le maillot de Clermont version 2025 / 2026 !
Le dimanche 10 août 2025 à 0:29 par David Demri
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L’ASM Clermont a levé le voile sur ses nouvelles tuniques.
Selon les informations du journal La Montagne, c’est le fruit d’un travail entamé il y a dix-huit mois avec l’équipementier italien Macron.
Derrière ces tuniques tant attendues par la Yellow Army se cache une préparation millimétrée, pensée bien en amont, jusqu’à déjà plancher sur la saison… 2026-2027.
Pour Macron, la collaboration nouée en 2020 avec le club auvergnat dépasse largement un simple partenariat commercial.
« L’ASM Clermont représente bien plus qu’un simple club partenaire. C’est un symbole d’excellence, de tradition et de passion sportive. Collaborer avec un club aussi profondément ancré au cœur du rugby français nous permet d’exprimer au mieux notre vision d’un design axé sur la performance. Clermont est un club à l’identité forte, riche d’une histoire et porté par un public exceptionnel », affirme Alessandro Ginelli, responsable des relations publiques de la marque, via La Montagne.
Tout débute à Bologne, au campus d’innovation de Macron, où les représentants du club sont invités à partager idées et inspirations. Le « Centre de style » conçoit alors plusieurs maquettes, affinées au fil d’échanges permanents. « Nous offrons à tous les clubs partenaires la possibilité de partir d’une page blanche dès la phase de conception. La création de nouvelles tenues est un processus partagé, initié conjointement avec le club et développé grâce à un dialogue permanent tout au long de l’année », détaille Ginelli.
À Clermont, un petit comité se réunit autour de Jean-Claude Pats et de Justine Dahan pour analyser les propositions, toujours dans le respect des couleurs historiques. « Il faut qu’il y ait une histoire derrière chaque symbole. Ici, la Yellow Army est très attachée au jaune et bleu. C’est toujours complexe, car il faut composer avec les goûts et les couleurs de chacun. Mais la priorité reste de respecter certaines idées directrices : il faut que ça plaise aux supporters, que ça plaise aux partenaires et que cela respecte les valeurs de l’ASM », insiste Dahan.
Cette année, la dominante jaune du maillot domicile est dictée par les contraintes réglementaires. « Un maillot qui va être jaune avec juste un peu de bleu peut être considéré comme foncé, alors que nous, on le verrait plutôt comme clair. Comme nous souhaitons porter la plupart du temps nos couleurs traditionnelles, nous avons opté pour cette dominante de jaune. Pour nous, c’est important que l’équipe puisse le porter le plus possible. Plus l’équipe le met pour jouer, plus les supporters auront envie de l’avoir », explique-t-elle.
Si joueurs et staff ne s’expriment pas sur le design, ils influencent néanmoins le choix des matières. « Par expérience, je sais qu’il ne faut jamais insérer un col avec boutons sur les maillots. De même que les cols en V : ça ne plaît pas à tout le monde, en termes de sensations notamment, puisque cela s’arrache facilement », précise Dahan.
La dirigeante, passée par le Stade Toulousain, compare aussi les méthodes : « Nike, c’est une énorme machine. Ce n’est pas plus difficile ou plus facile de travailler, c’est juste différent. Il y a plus de proximité avec Macron. On se connaît, on s’envoie des messages sur WhatsApp. En revanche, les process sont les mêmes. On travaille avec un an et demi d’avance et le ping-pong au niveau de la création demeure ».
Reste que le succès d’un maillot ne dépend pas uniquement de son esthétique. Comme le rappelle l’histoire, celui de 2010 n’avait rien de révolutionnaire… mais il restera à jamais associé au premier Bouclier de Brennus de l’ASM.
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Pour pondre un maillot pareil pas besoin de travailler un an et demi, espérons que les 2 autres soient mieux