La France suffoque sous la chaleur, mais sur les terrains de rugby, la préparation estivale ne faiblit pas. Les clubs de Top 14 et Pro D2 composent avec des températures extrêmes, quitte à revoir leurs habitudes.

À Toulouse, les champions de France ont repris tardivement leur préparation, ce lundi, après une saison à rallonge. Sous un soleil écrasant, ils n’ont pas échappé au redouté Bronco test, un exercice d’endurance à haute intensité. Dès dimanche, cap sur la Bretagne pour échapper à la fournaise du Sud.

Pauses, hydratation et horaires adaptés

Fabien Fortassin, manager de Valence Romans, a intensifié la surveillance de l’hydratation.

Ce-dernier s’est confié via Midi Olympique :

« On fait des pauses boissons bien plus régulières aux entraînements. Il y a aussi un contrôle qui est demandé aux joueurs à travers une surveillance des urines, qui reste l’un des moyens fiables les plus simples pour savoir si l’on est bien hydraté. »

Les séances sont désormais plus courtes et concentrées sur la matinée : « On commence tôt le matin à 7h30 et on termine à 13h30. Ça reste supportable pour les joueurs qui sont chez eux à 14h et ça nous a permis de trouver de la qualité dans ce qu’on proposait. »

À Brive, la prudence est de mise avec des entraînements exclusivement matinaux pour éviter l’exposition sur le synthétique brûlant.

« Il ne faut pas se plaindre »

Pour Alexandre Borie, arrière ou ouvreur de Colomiers, pas question de chercher des excuses :

« On préfère jouer quand il fait beau, ça nous permet de proposer un rugby plus sympa, de s’amuser. C’est mieux que quand il pleut clairement ! Même s’il fait chaud, il ne faut pas se plaindre. »

La canicule devrait s’atténuer en début de semaine prochaine, permettant aux équipes de retrouver un rythme plus classique… avant le coup d’envoi de la saison.