Sous le soleil brûlant de l’été, les jardiniers bordelais mènent une course contre la montre.

Depuis fin juin, les pelouses de plusieurs stades emblématiques – du stade Atlantique au Chaban-Delmas, en passant par Mérignac – sont marquées par de larges taches jaunes.

L’origine de ces marques inquiétantes ? Le pythium, un micro-organisme qui prospère dans la chaleur et l’humidité, capable de ravager un terrain en deux jours seulement.

L’adjoint aux sports de Bordeaux, Mathieu Hazouard, décrit une situation devenue quasi inévitable.

Ce-dernier s’est confié via Sud-Ouest :

« Nous composons tous les ans, à la même période, avec l’apparition de maladies sur pratiquement l’ensemble de nos terrains ».

Contrairement aux idées reçues, ce fléau n’est pas causé par la sécheresse mais par un déséquilibre entre arrosage, fertilisation et températures extrêmes. Florent Coulon, directeur général de iTurf management, résume le casse-tête : « Quand la température dépasse les 33 degrés, ça devient risqué… il n’y a pas de remède miracle ».

Pour le match à venir des Girondins, l’impact restera visuel. Mais si les températures persistent, c’est toute l’esthétique – et à terme la qualité de jeu – qui pourrait être menacée.