C’est un rendez-vous très attendu dans le Tarn. Ce vendredi 22 août, à Montauban, le Castres Olympique disputera son premier match amical de présaison.

L’occasion pour le staff de tester de nombreux joueurs, mais surtout de revoir sur le terrain Tom Staniforth, absent depuis plus d’un an en raison d’une grave blessure à la cheville.

Une date symbolique

Le hasard du calendrier est frappant : exactement un an jour pour jour après l’annonce de son opération, le deuxième ligne australien (1,98 m, 118 kg) va retrouver le maillot castrais. Initialement, l’intervention chirurgicale devait l’éloigner seulement quelques mois. Mais la réalité a été bien plus longue et semée d’embûches.

« Je suis content pour Tom parce qu’il y a quatre mois de ça, on ne savait même pas s’il allait pouvoir reprendre le rugby un jour », confie Yannick Caballero via Midi Olympique.

Une cheville sous surveillance permanente

Depuis son opération à Londres, l’ancien joueur des Waratahs a souffert pour retrouver des sensations. Sa cheville, souvent douloureuse, a freiné sa réathlétisation et compliqué son retour à la course. Son gabarit puissant, atout majeur dans le combat, a aussi accentué la difficulté à soulager l’articulation. « Son état de santé est un sujet pratiquement quotidien », reconnaît Caballero.

Durant la préparation estivale, Staniforth a dû interrompre plusieurs séances, preuve que la prudence reste de mise. L’incertitude demeure donc sur sa capacité à enchaîner les matchs.

Un joueur clé à relancer

Avant sa blessure, Staniforth s’était imposé comme l’un des avants incontournables du championnat. Meilleur plaqueur du Top 14 deux saisons de suite, il avait disputé 25 rencontres lors de l’exercice 2023-24, se distinguant par son activité défensive et sa solidité dans les duels.

Sa relance réussie représenterait un atout considérable pour Castres, d’autant que le joueur entre dans sa dernière année de contrat. À l’inverse, une rechute fragiliserait non seulement son avenir personnel mais aussi l’équilibre sportif du CO, qui compte sur son impact dans le pack.

Le match face à Montauban, sans enjeu comptable, aura donc valeur de test grandeur nature : non seulement pour jauger le niveau de préparation des Tarnais, mais aussi pour savoir si Tom Staniforth peut redevenir ce cadre sur lequel le CO avait bâti sa puissance.