Le pilier droit Thomas Laclayat a quitté le Racing 92 cet été, deux ans avant le terme de son contrat.

Ce-dernier a décidé de relever un nouveau challenge sportif du côté de la Section Paloise.

Il faut dire que l’international Français n’a jamais convaincu sous le maillot Francilien.

Interrogé via La République des Pyrénées, Thomas Laclayat a expliqué sa décision de quitter le Racing 92 avant la fin de son contrat. Extrait:

« Je voulais m’imposer et être numéro 1 dans un club de Top 14. Je n’y suis pas arrivé mais c’est ce que j’espère réussir à faire à Pau. J’avais envie de tenter un nouveau défi après deux saisons mitigées au Racing.

Avoir un nouveau projet qui se présente m’a permis de saisir l’opportunité de partir pour essayer d’atteindre les objectifs que je m’étais fixés en quittant Oyonnax en 2023. Je voulais m’imposer et être numéro 1 dans un club de Top 14. Je n’y suis pas arrivé mais c’est ce que j’espère réussir à faire à Pau. Et ensuite, prétendre à l’équipe nationale si j’ai un assez bon niveau en club. »

Il tente ensuite d’expliquer son échec au Racing 92. Extrait:

« C’était la première fois que je quittais Oyonnax où j’avais passé 10 ans et où j’étais à une heure de ma famille. J’y avais tous mes amis. J’étais dans un cadre propice à mon bien-être. L’équipe et l’ambiance qu’on avait à Oyo, c’était quelque chose d’assez fort, avec de la cohésion entre joueurs. La saison 2022-2023 avait été assez unique. Et je n’ai pas forcément retrouvé tout ça au Racing.

Peut-être aussi que les attentes étaient trop hautes. Je n’avais pas forcément appréhendé la difficulté du Top 14, que j’ai découvert là-bas. Je n’étais pas mal préparé mais je n’avais peut-être pas anticipé tous les besoins pour performer à ce niveau. Désormais, je le connais depuis deux ans donc je vais pouvoir plus facilement m’adapter pour être constant tout au long de la saison. »

Il se sait très attendu à Pau. Extrait:

N’importe quel joueur qui arrive dans un nouveau club suscite des attentes. Je suis venu à la Section pour me relancer et m’imposer donc je vais faire le maximum pour y répondre.

Il explique ensuite sa décision de signer à Pau. Extrait:

Dans le staff, je connaissais Antoine Nicoud, qui m’avait entraîné au pôle espoirs, Thomas Domingo de par le poste de pilier. Et pas mal de joueurs aussi : Sacha (Zegueur) et Loïc (Credoz) d’Oyonnax, Micka Capelli du pôle France, Jolmes, Picquette, Emilien (Gailleton) et Théo (Attissogbe) des différentes sélections.

Je sais que le projet est tourné vers l’avenir avec beaucoup de jeunes à fort potentiel donc c’est intéressant. Et Sébastien Piqueronies l’incarne bien. Les joueurs sont derrière lui donc ça me rassure de voir que l’équipe et le staff vont dans le même sens.

Il ne cache pas que plusieurs clubs étaient intéressés par son profil. Extrait:

Il me restait encore deux années de contrat au Racing 92 donc il y avait des clubs intéressés mais comme ma décision s’est faite rapidement, c’était plutôt ceux qui avaient l’opportunité cet été et de la place qui restaient en course. La Section cherchait un pilier droit, ce qui n’était pas le cas de certaines autres équipes. Mais ce n’est pas la raison de ma venue.

Pau me suit et me veut depuis longtemps donc j’avais envie de venir tester, d’autant que j’ai eu des bons retours des joueurs que je connaissais, avec un territoire qui vit pleinement rugby. J’avais envie de découvrir tout ça et je suis très content que la Section Paloise ait repensé à moi.

Questionné sur son engagement longue durée, il réagit. Extrait:

Je ne veux pas être un mercenaire qui change de maillot tous les deux ans pour aller au plus offrant. J’aime bien la stabilité. Même pour ma famille, être quatre ans au même endroit, c’est un confort. Et c’est un luxe dans le rugby.

Pour conclure, il indique ne pas regretter son expérience au Racing 92, même si elle ne s’est pas avérée concluante. Extrait:

Aucun regret. J’ai passé deux belles années au Racing, c’est une expérience qui me servira dans mon parcours, c’était la première dans un club hors de ma région. Rien ne dit que si j’étais venu à Pau plus tôt, ça se serait passé différemment.