Ce jeudi soir, l’Aviron Bayonnais accueillait le Biarritz Olympique (Pro D2) au Stade Jean-Dauger dans le cadre d’un match amical de présaison.

A la surprise générale, les Biarrots se sont imposés sur la pelouse de Bayonne sur le score de 19 à 21.

Forcément, cette défaite à domicile fait tâche pour les Bayonnais, à quelques semaines de la reprise du Top 14.

Interrogé via Ici Pays Basque, le capitaine Bayonnais Arthur Iturria n’a pas manqué de pousser un gros coup de gueule.

Il se dit frustré et tape du poing sur la table.

Attention, ça secoue. Extrait:

« Je suis très déçu et frustré. On ne peut pas se cacher derrière le fait qu’on a commencé plus tard, ce serait trop facile. Ce n’est pas une excuse, on est une équipe de Top 14, demi-finaliste, et ce soir on s’est confrontés à la 10e équipe de Pro D2. On a des ambitions bien plus grandes que ça.

Ce n’est pas acceptable de faire autant de fautes. C’était déjà notre point noir l’année dernière, et on voit qu’on retombe dans les mêmes travers. Il faut qu’on se remette en question, moi le premier, qu’on travaille plus dur et qu’on corrige toutes ces erreurs. Si on veut être une équipe compétitive, on ne peut pas continuer comme ça.

Perdre contre Biarritz, pour un Bayonnais ce n’est pas agréable. Je n’aime pas ça, franchement. J’ai été supporter de l’Aviron avant d’en être un joueur et c’est une défaite qui fait mal. On a du respect pour Biarritz, ce match est toujours particulier, c’est un derby. Il y a limite un peu de honte. On va se trainer cette défaite durant toute l’année, et l’an prochain, il faudra aller chez eux et régler ça.

Il faut garder la tête froide, rester déterminés et repartir au travail. On a encore du temps pour rectifier tout ça. Ce n’est pas la fin du monde. Il nous reste un match de préparation, et il faudra mieux faire pour arriver avec plus de certitudes contre Perpignan. On doit corriger nos erreurs de discipline, travailler encore plus dur et être prêts pour le début du championnat. On sait qu’on peut mieux faire, mais ça demandera du travail. Il n’y a pas de miracle, c’est en bossant qu’on s’en sortira. »