Adrien Warion : « Perpignan, c’est un public inconditionnel, on perdait, les gens étaient présents… Toulon, c’est un autre monde »

Adrien Warion : « Perpignan, c’est un public inconditionnel, on perdait, les gens étaient présents… Toulon, c’est un autre monde »

Le vendredi 22 août 2025 à 17:05 par David Demri

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Arrivé l’été dernier en provenance de Toulon, Adrien Warion s’est rapidement fondu dans le collectif catalan. Combatif et solide en défense, l’ancien joueur du RCT a séduit Franck Azéma et son staff par son abattage et son implication.

Après quatre saisons passées sur la Rade, le deuxième ligne de 25 ans s’épanouit désormais à Perpignan et attend avec impatience la reprise.

« Toulon comme Perpignan ont une identité très marquée sur la conquête. C’est un aspect du jeu essentiel à mes yeux », explique Warion, heureux d’avoir retrouvé cette intensité sous le maillot sang et or.

L’ancien Toulonnais se réjouit déjà de croiser son ancien club dès les matchs de préparation :

« Pour moi, les affronter alors qu’ils ont disputé une phase finale, c’est une excellente chose. Cela a toujours été un véritable bras de fer entre les deux équipes, et ça l’est encore à la maison, même en amical ».

Installé à Aimé-Giral, il découvre aussi la ferveur unique de l’USAP et de son public, véritable moteur pour les joueurs. « Perpignan, c’est un public inconditionnel. On perdait, les gens étaient présents, partout. C’était très fort. Toulon, c’est un autre monde ».

Il confirme que l’ambiance est très chaude autant à Aimé-Giral qu’à Mayol. Extrait:

« C’est clair que c’est chaud dans ces stades. Mais à Perpignan, j’ai trouvé un soutien inconditionnel. Quand on perdait, les gens étaient présents, partout. C’était très fort. Toulon, c’est un autre monde.

Il y a un état d’esprit à Perpignan qui est énorme, qui m’a surpris. La fierté du blason est vite mise en avant, e quand je suis venu de Toulon en Catalogne, j’avais envie de faire partie de cette histoire. Nous ne sommes que de passage, et porter ce maillot représente vraiment quelque chose. »

Ce qui l’a frappé également, c’est la solidarité entre anciens et nouveaux joueurs. « Celui qui arrive doit se lier au groupe. On ne ramène pas notre façon de vivre, on n’arrive pas en terrain conquis. À Toulon et à Perpignan, on sait qu’on doit mériter sa place. »

À l’aube d’une nouvelle saison où l’USAP espère franchir un cap, Warion veut s’imposer comme un cadre. Utilisé à plusieurs reprises l’an passé, il entend désormais peser davantage dans les moments-clés. « J’ai pu m’exprimer et je me suis senti responsabilisé. J’ai encore beaucoup à donner », assure-t-il.

« Je veux être plus précis en attaque et être mature dans chaque match. La philosophie du club me correspond et j’y adhère complètement. »

Fort de son expérience varoise, le deuxième ligne veut désormais emmener Perpignan vers de nouveaux sommets : « Ici, on sait que chaque match est un combat. On doit avancer ensemble et porter haut ce maillot. »

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3 Commentaires

  1. CBL 22 août 2025 at 17h- Répondre

    ça c’est conjoncturel, Perpi remonte à peine de D2 donc le public est derrière quoi qu’il arrive.

    Mais uand des grands clubs gagnent à répétition le public s’embourgeoise. Et la donne change.

    Toulon a connu la gloire, son public tolère moins la médiocrité…… Mais c’est pas propre aux toulonnais, même si la Côte d’Azur bourgeoise y amplifie un peu qu’ailleurs le phénomène.

  2. M 22 août 2025 at 22h- Répondre

    Quand Perpignan alignera les phases finales et fera une saison dans le ventre mou, on en reparlera. Tous les publics sont pareils.

    • Max la menace 23 août 2025 at 00h- Répondre

      C’est tout simplement la différence entre un club qui joue le maintient et un club qui joue la gagne